L’enjeu pour les quelque 430 salariés des magasins non repris dans le cadre de la liquidation judiciaire de Chapitre est de négocier une revalorisation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) dont le budget s’élève actuellement à 1 million d’euros… soit, comme l’expliquait récemment dans nos colonnes Véronique Crouzet-Tenu, déléguée CGT de la librairie de Lyon, « 2 400 euros par tête alors qu’on sait qu’il faut au minimum 8 000 euros pour financer une formation qualifiante”.
Tandis que localement les salariés maintiennent la pression en occupant les magasins normalement fermés, le comité d’entreprise de Chapitre a engagé une action en référé pour faire valoir la notion de co-emploi et impliquer France-Loisirs et Actissia dans le financement du PSE.
Depuis le 10 février, 23 des 57 magasins de l’enseigne placée en redressement judiciaire ont fermé leurs portes faute d’avoir trouvé des repreneurs, ce qui entraine la suppression des 434 emplois.