"Quelque part, à Paris, une fille appelée Estelle rencontre son père." Le premier roman d’Aminata Aidara,
Je suis quelqu’un,
à paraître le 23 août chez Gallimard, s’ouvre sur un secret de famille brisé. Le jour de ses 26 ans, le père d’Estelle lui révèle une naissance jusqu’ici passée sous silence. Des squats parisiens aux beaux quartiers dakarois, la primo-romancière recompose les voix d’une famille éclatée entre la France et le Sénégal.
L’auteure vit d’ailleurs entre l’Italie, le Sénégal et la France. Née en 1984, Aminata Aidara est titulaire d’un doctorat en littérature française et comparée de l’université Sorbonne Paris Cité, en co-tutelle avec l’université de Turin, en Italie. Pour le besoin de ses recherches, elle a lancé en 2011 le projet littéraire
"Exister à bout de plume", qui a abouti à la parution des écrits de jeunes issus de l’immigration.
Depuis 2009, elle a publié plusieurs nouvelles en français et en italien, dont le recueil
La ragazza dal cuore di carta (Macchione editore, 2014). Elle collabore également à la revue
Africultures, pour laquelle elle rédige des critiques littéraires et des entretiens avec les auteurs et artistes liés à l’Afrique et à ses diasporas.