Parmi ces derniers figurent notamment des librairies historiques comme celles de Lyon (ex-Flammarion), Reims (ex-Guerlin-Martin) ou Dijon (ex-Lib de l'U).
A côté des arguments économiques et commerciaux, le climat social de certains éablissements serait aussi à l'origine de l'absence de repreneurs.
Les 21 librairies condamnées à fermer sont celles d'Altkirch, Aubenas, Boulogne-sur-mer, Calais, Colmar (Feltre), Cannes, Douai, Dijon, Evreux, Forbach, Guebwiller, Lyon, Montbéliard, Mulhouse, Nancy Saint-Sébastien, Nantes (partie généraliste), Narbonne, Reims, Romans-sur-Isère, Tarbes, Tours.
Sur un plan économique, cet ensemble avait réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de près de 45 millions d'euros et employait un peu plus de 300 salariés qui vont donc perdre leur emploi.
Déjà lourde, cette liste pourrait encore s'étoffer de quelques magasins pour lesquels les offres, déposées le 30 janvier dans le cadre de la dernière vague de cession, ne seront pas validées par le tribunal de commerce.
A l'inverse, une fois que la liquidation du réseau aura été prononcée et que les contraintes légales liées à la procédure judiciaire auront disparu, de nouvelles propositions de reprise pourraient apparaître pour certaines librairies.