Bayard sauvé par le livre ? Pour 2008, le groupe annonce une croissance de 4 % en volume pour Milan et de 2 % pour Bayard éditions. Les deux maisons d'édition, dont le premier trimestre 2009 est en progression, devraient par ailleurs connaître de bons résultats sur l'année, notamment grâce au troisième volume de la saga Eragon, Brisingr, de Christopher Paolini, chez Bayard Jeunesse, tiré à plus de 450 000 exemplaires.

Ces bons résultats ont permis au groupe de presse et d'édition d'afficher sur 2008 un résultat d'exploitation de 600 000 euros à l'équilibre. Il est cependant en baisse, par rapport au résultat 2007, de 4,4 millions d'euros. Le chiffre d'affaires 2008 recule de 1,9 %, à 423 millions d'euros contre 431 millions d'euros en 2007. Dans un communiqué, le groupe explique ces baisses par le coût du déménagement à Montrouge et par la restructuration de sa filiale Milan, qui a connu une trentaine de départs volontaires. L'externalisation de la caisse de retraite (12 millions d'euros) est par ailleurs responsable de l'essentiel des pertes, qui se montent à 14,4 millions d'euros.

Le groupe souffre aussi, comme toute la presse, d'une baisse de 5 % du chiffre d'affaires de la publicité (qui ne représente toutefois que 10 % du chiffre d'affaires global). Pour le directoire de Bayard, « la diversité des implantations internationales et la place prise, ces dernières années, par l'édition et par les activités de service, atténuent les effets de la crise sur le groupe ».