La plupart des services administratifs ont été fermés, tous comme de nombreux services publics à l'instar des réseaux de bibliothèques de Bruxelles, mais aussi d'Ixelles, d'Evere ou d'Auderghem. Idem pour la Bibliothèque Royale, les Archives de la Ville de Bruxelles et les bibliothèques universitaires.
Le centre de crise a aussi demandé aux employés de rester dans les locaux de leurs entreprises. Chez Media Participations, personne n'a été évacué mais, en milieu d'après midi, la quasi-totalité du personnel n'était plus présent. Casterman a confirmé à Livres Hebdo que ses locaux avaient été fermés.
Tous les musées ont baissé le rideau, et quasiment tous les événements culturels ont été annulés. Certaines librairies ont maintenu leur activité telles Tropismes, dans le centre-ville, Brüsel ou Piolalibri, à deux pas du Parlement européen. Chez Tropismes, contacté par Livres Hebdo, il y avait peu de monde. Chez Brüsel, on évoque la même situation qu'en novembre, après les attentats à Paris: "c'est relativement très calme."
En revanche, en plein centre de la capitale, le centre commercial City 2, qui abrite une des deux Fnac de la capitale belge, a fermé ses portes. La librairie Waterstones a également cessé son activité. La librairie Filigranes qui a, à une station de métro de Maelbeek, "essayé d'ouvrir" dans un premier temps en promettant "un accueil sécurisé", a finalement fermé à 14 heures.
L'aéroport de Zaventem, qui comprend quatre Relay, a été mis hors-service dès les premières explosions ce matin.
La situation reste incertaine pour le mercredi 23 mars. D'une part, l'alerte de niveau 4 étant maintenue à l'heure où nous écrivons ces lignes, il est probable que les bibliothèques restent portes closes. D'autre part, tant que les transports ne seront pas revenus à la normale, une grande partie des employés ne pourra pas se déplacer vers le centre-ville de Bruxelles.