Pendant deux jours, une sélection de 11 titres de bandes dessinées – soit 230 000 exemplaires au total – a été proposé au prix de 2 euros. Un prix de vente doublé par rapport à l'année dernière pour augmenter les moyens dédiés à la communication et à l'accompagnement des organisateurs de projet(s), notamment les écoles, les médiathèques et même les musées.
"Manifestation participative"
A titre d'exemple, deux parents d'élèves, en partenariat avec la librairie Bulles située au Mans, se sont emparés de la manifestation et ont invité les auteurs Cécile, auteure du Livre de Piik (Bamboo), et Julien Mariolle, auteur de Pilo (Bamboo), à intervenir auprès de 350 enfants, de la petite section au CM2. A Angers, le Musée des beaux-arts a notamment organisé, en partenariat avec une association locale, un concert-BD qui a réuni six auteurs devant plus d'une cinquantaine de participants.
La manifestation s'est aussi associée à l'ONG Biblionef pour distribuer gratuitement 5500 ouvrages à des enfants et adolescents orléanais et organiser des rencontres avec des auteurs.
Moïse Kissous, initiateur de la manifestation, s'estime "heureux" de voir "les Français s'emparer de cette manifestation participative". Mais pointe toutefois un léger axe à améliorer: la visibilité à Paris où il est difficile de se démarquer des autres manifestations culturelles.
Cette année, les 48h BD se sont aussi exportées jusqu'en Allemagne. "Une libraire berlinoise intéressée par la bande dessinée française a souhaité participer" à l'événement, relate Moïse Kissous. Ce qui pourrait ouvrir la possibilité d'une "internationalisation modeste" en proposant à des Français établis à l'étranger de s'emparer eux aussi de la manifestation.