Quelques semaines après le verdict du procès de Mazan ayant abouti à la condamnation à 20 ans de prison de Dominique Pelicot pour abus sexuels sur sa femme Gisèle Pelicot pendant des décennies à l’aide de médicaments, Caroline Darian, leur fille, publie Pour que l’on se souvienne chez JC Lattès le 5 mars prochain : « Son combat face à l’un des plus grands prédateurs pour obtenir la vérité ». 

Ne pas oublier ce qui s’est joué à Mazan et les victimes de la soumission chimique

À travers cet ouvrage, l'autrice entend faire connaître son regard sur cette affaire et révéler les parts d’ombres et inachevées de l’enquête. Elle poursuit également sa lutte contre la soumission chimique pour laquelle elle a par ailleurs fondé l’association « #MendorsPas : Stop à la soumission chimique », pour défendre une meilleure prise en charge des victimes et renforcer la formation des professionnels de santé, des forces de l’ordre et de la justice. 

Enfin, comme son titre l’indique, ce livre tente de perpétuer la mémoire de ce qui s’est joué à Mazan et les victimes qui elles, à l’inverse, ne peuvent se souvenir. 

Pour que l’on se souvienne, tiré à 30 000 exemplaires selon JC Lattès, « est l’histoire d’un violeur en série qui a toujours utilisé la soumission chimique pour commettre ses crimes. C’est l’histoire d’un système défaillant qui lui a permis d’échapper à la justice pendant de nombreuses années. C’est l’histoire d’une famille construite sur un mensonge, une famille qui a été pulvérisée et oubliée », selon Caroline Darian.  

En 2022, son livre Et j’ai cessé de t'appeler Papa publié chez JC Lattès avait provoqué un coup de tonnerre dans le monde entier : avec plus de 15 000 exemplaires écoulés et une traduction vers 19 pays, il avait révélé au grand public, pour la première fois, le processus criminel de soumission chimique utilisé par Dominique Pelicot.