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Quand Léna arrive à Kiev, elle ne s’attend à rien ou plutôt à tout."
A crier dans les ruines d’Alexandra Koszelyk (Aux forges du Vulcain, 23 août) s'ouvre sur un espoir, celui de retrouver son coup de foudre d’adolescence, Ivan, qu’elle a quitté un jour en 1986. Alors qu’ils filaient le parfait amour, la catastrophe de Tchernobyl a bouleversé leurs destins. Elle est partie vivre en France avec sa famille et a dû s’acclimater à un nouveau style de vie, à de nouvelles coutumes. Lui n’a pas pu s’éloigner, il est resté proche de la zone d’exclusion, sur la terre de ses ancêtres. Malgré tous les efforts de Lena pour oublier, elle se résout vingt ans après les événements à retrouver le pays de son enfance.
Alexandra Koszelyk est née en 1976. Elle enseigne, en collège, le français, le latin et le grec ancien. En parallèle, elle est formatrice pour l’association Paysage et patrimoine sans frontières, un prestataire de formation au paysage, au jardin et à l’histoire des arts. Elle écrit également sur son blog personnel consacré à la littérature
Bric à Book.
A crier dans les ruines est sélectionné pour
le prix Stanislas du premier roman et parmi les
talents Cultura de la rentrée.