Crise ouverte au Syndicat national de l'édition
Hachette demande une assemblée générale extraordinaire et prend congé du bureau en attendant sa convocation.
L'annonce vendredi 19 mars par le Syndicat national de l'édition de la décision prise “à l'unanimité” de son bureau, mercredi 17 mars, de remplacer le jour même Serge Eyrolles par Alain Kouck, P-DG d'Editis, à sa présidence (notre information du 19 mars) a provoqué une vive réaction d'Hachette Livre qui dénonce dans un communiqué un “coup de force”.
Lundi 22 mars dès 8 h, un premier et bref communiqué de Serge Eyrolles a précisé que “Serge Eyrolles ayant souhaité quitter la présidence du SNE, le syndicat a décidé d'instaurer une nouvelle gouvernance, qui se traduira par une présidence tournante tous les deux ans. Dans l'immédiat, c'est Alain Kouck qui lui succédera comme président, à une date qui doit être définie par le bureau. Lors du renouvellement du bureau en juin 2011, Arnaud Nourry se proposera pour une présidence de deux ans.”
Dans le communiqué publié deux heures plus tard, Hachette Livre conteste cette version, assurant qu'”il n'a été procédé à aucun vote lors de la réunion du bureau le 17 mars”, que “si un vote avait eu lieu, il n'aurait pas été “unanime”, car les deux représentants d'Hachette Livre au bureau, à tout le moins, auraient voté contre”, et que “le remplacement du président du SNE (...) doit faire l'objet d'un vote de tous les adhérents, à l'occasion d'une assemblée générale”.
Pour le groupe présidé par Arnaud Nourry, “le désordre créé par ce coup de force est tel qu'aujourd'hui, le SNE n'a pas de présidence légitime”.
Hachette Livre demande “la convocation d'une assemblée générale extraordinaire, seule instance en mesure de restaurer une gouvernance dans la profession” et précise que “les manipulations auxquelles se sont livrés certains à partir de discussions informelles du bureau conduisent Hachette Livre à prendre congé des instances du SNE [NDLR : le bureau] dans l'attente de cette assemblée générale extraordinaire”.
Lundi 22 mars dès 8 h, un premier et bref communiqué de Serge Eyrolles a précisé que “Serge Eyrolles ayant souhaité quitter la présidence du SNE, le syndicat a décidé d'instaurer une nouvelle gouvernance, qui se traduira par une présidence tournante tous les deux ans. Dans l'immédiat, c'est Alain Kouck qui lui succédera comme président, à une date qui doit être définie par le bureau. Lors du renouvellement du bureau en juin 2011, Arnaud Nourry se proposera pour une présidence de deux ans.”
Dans le communiqué publié deux heures plus tard, Hachette Livre conteste cette version, assurant qu'”il n'a été procédé à aucun vote lors de la réunion du bureau le 17 mars”, que “si un vote avait eu lieu, il n'aurait pas été “unanime”, car les deux représentants d'Hachette Livre au bureau, à tout le moins, auraient voté contre”, et que “le remplacement du président du SNE (...) doit faire l'objet d'un vote de tous les adhérents, à l'occasion d'une assemblée générale”.
Pour le groupe présidé par Arnaud Nourry, “le désordre créé par ce coup de force est tel qu'aujourd'hui, le SNE n'a pas de présidence légitime”.
Hachette Livre demande “la convocation d'une assemblée générale extraordinaire, seule instance en mesure de restaurer une gouvernance dans la profession” et précise que “les manipulations auxquelles se sont livrés certains à partir de discussions informelles du bureau conduisent Hachette Livre à prendre congé des instances du SNE [NDLR : le bureau] dans l'attente de cette assemblée générale extraordinaire”.
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