Ils se lancent

Dans les Côtes d'Armor, Au Chien qui lit, nouvelle librairie-café qui relie créateurs, interprètes et lecteurs

Olivia Le Divelec et Nicolas Rivals ouvrent leur café-librairie Au Chien qui lit à Pleudihen-sur-Rance. - Photo Au Chien qui lit

Dans les Côtes d'Armor, Au Chien qui lit, nouvelle librairie-café qui relie créateurs, interprètes et lecteurs

Un couple de comédiens ouvre sur les bords de la Rance un café-librairie généraliste, qui se veut un commerce de proximité culturel, écologique, et social. Un futur lieu de vie pour les habitants et les touristes qui organise déjà des résidences d’auteurs.

Par Fanny Guyomard
Créé le 11.09.2024 à 12h33 ,
Mis à jour le 30.09.2024 à 10h43

Du théâtre à la librairie-café, il n’y a qu’un pas. Que franchiront le 18 septembre Olivia Le Divelec et Nicolas Rivals en ouvrant Au Chien qui lit à Pleudihen-sur-Rance, entre Dinan (et son agglomération de 100 000 habitants) et Saint-Malo.

« On sillonne pas mal de cafés-librairies pour notre plaisir, et quand, il y a quelque temps, le Bateau Livre à Pénestin [Morbihan] était à reprendre, ça a allumé la mèche. Le lien avec notre métier de comédien est évident : l’amour du texte ! », retrace la conteuse d’histoires dans les bibliothèques, formée à l'École de la librairie et toujours directrice de l’association 10 Doigts Compagnie. Qui accueille déjà dans le fond du jardin des auteurs en résidence, futurs animateurs de la librairie.

Bois et chocolat

L’été, les locaux et touristes profiteront d’un jardin austral abrité. L’hiver, ils se réfugieront autour du poêle à bois, dans le « salon »… qui était jusqu’alors le véritable salon du couple, lequel habite à l’étage.

Leur Border collie-Bouvier n’est pas loin. L’ambiance sera comme à la maison, avec boissons chaudes, gâteaux, vin et bière et tartines… et 6 000 livres sur 90 m2. Les trois îlots ont été confectionnés par l’ébéniste qui a œuvré à la librairie Curieuse de Saint-Briac.

Aventure, mer et botanique

Une sélection généraliste, « mais avec un fil conducteur : la nature et la société », précise la fada d'écriture féministe et de nature writing. Nicolas, qui essaiera de monter sur les planches en parallèle, a un faible pour les livres d’aventure et les romans historiques.

Pour que leurs ouvrages parlent au plus grand nombre, ils en prévoient en gros caractères, et d’autres à petits prix. Et l’on rencontrera sur les marchés de créateurs ces saltimbanques tractant leur carriole de papiers. De libraires à artistes, il n’y a qu’un pas.

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