Les parents d'environ un tiers des élèves de cette classe justifient leur décision par le fait que le Journal d'Anne Frank serait "obsolète" et "ne présenterait qu'une seule version de l'Histoire". De plus, la lecture du journal de la fillette morte dans le camp de Bergen Belsen en 1945 "ne permettrait pas de savoir si tout s'est passé comme ça à l'époque". Ces parents remettent en cause par la même occasion l'obligation de la sortie commémorative au camp de Buchenwald.
Neonazistisches Gedankengut ist in #Sachsen tief in der Gesellschaft verwurzelt. Ein Beispiel:
— Tim Mönch (@moenchtim) December 17, 2019
In einer Schulklasse im #Erzgebirge soll in Vorbereitung für den Besuch der Gedenkstätte Buchenwald das Buch "Tagebuch der Anne Frank" gelesen werden. 1/8#Thread
Néanmoins, l'enseignante défend auprès des parents sa décision de lire le livre avec la classe et d'aller à Buchenwald. Plusieurs d'entre eux ont probablement annoncé qu'ils allaient s'en plaindre à la commission scolaire "mais il est également important de mentionner que certains parents se sont opposés avec véhémence aux demandes des autres" relate Tim Mönch.
Dans ce territoire proche de la République Tchèque, le parti d'Extrême-droite, AfD, est arrivé deuxième des élections régionales, faisant ainsi entrer 15 conseillers au parlement.
Le 9 octobre dernier, en pleine fête de Yom Kippour, un militant d'extrême-droite de 27 ans avait tenté de pénétrer dans une synagogue de la ville de Halle (Saxe-Anhalt) après y avoir jeté des cocktails Molotov et des grenades. La fusillade a coûté la vie à deux personnes. Au cours de son interrogatoire, le tireur avait reconnu les motivations antisémites de son acte. Cet attentat, avait ajouté Josef Schuster, le président du Conseil national des Juifs en Allemagne, “a cruellement confirmé toutes nos mises en garde contre un extrémisme de droite croissant et de plus en plus violent”.