Grande-Bretagne

Les ventes britanniques progressent de 4 % en 2012.- Photo ALAMY

«Le numérique (comprenant ebooks, téléchargements audios et abonnements en ligne) représente désormais 12 % du marché du livre en valeur, contre 8 % en 2011 et 5 % en 2010 », a annoncé l’association des éditeurs britanniques (The Publishers Association) dans son rapport annuel (Statistics Yearbook 2012). Les ventes numériques ont continué d’augmenter de 66 %, avec 411 millions de livres sterling (488 millions d’euros) en 2012 dans un marché total - papier et numérique - qui progresse de 4 % en 2012 et atteint 3,3 milliards de livres sterling (3,9 milliards d’euros).

Les bons résultats sont avant tout ceux de la fiction, qui affiche une hausse de 149 % avec 172 millions de livres sterling (204 millions d’euros). Mais, souligne le rapport, grâce à Fifty shades, la trilogie de E. L. James, la fiction au format papier augmente aussi de 3 % avec 502 millions de livres sterling, et l’ensemble de la fiction, papier et numérique confondus, est en hausse de 21 % avec 674 millions de livres (800 millions d’euros).

Quant aux ventes de livres jeunesse (papier), elles progressent de 4 %, et celles de livres scolaires de 6 %. Alors que la non-fiction et les ouvrages de référence au format traditionnel baissent respectivement de 2 % et de 8 % au profit du numérique, qui enregistre une croissance de 95 % pour ces deux secteurs confondus. « Fifty shades est un phénomène à part, mais ce n’est pas la seule raison de l’augmentation des ventes numériques, précise Richard Mollet, directeur général de l’association des éditeurs. Dans ce format, le scolaire qui démarre à peine est en hausse de 50 % et ne représente que 4 % du marché. Tandis que l’universitaire est passé de 16 % à 23 % du marché global. » Pour lui, « le rapport montre que l’industrie du livre britannique est florissante et poursuit sa croissance ». La hausse continue des ventes numériques dans tous les secteurs démontre aussi que les consommateurs ont basculé vers la lecture numérique. « C’est le résultat de l’investissement des éditeurs britanniques dans de nouveaux produits et dans de grands auteurs », souligne-t-il. C. C.

11.10 2013

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