Même si elle est moins marquée que l'an dernier, la nouvelle baisse du marché du livre d'histoire (-3,6 % en valeur selon GFK) ne rendra pas le sourire aux éditeurs. D'autant moins que sur le temps long, la réalité des chiffres est implacable : en cinq ans, le marché a reculé de presque 30 % en valeur, une donnée à mettre en corrélation, il est vrai, avec le reflux de la production qui avait justement atteint son pic en 2014 avec un total de 3 145 nouveautés et nouvelles éditions. L'offre en livres d'histoire est depuis retombée à 2 432 titres en 2018.
Pas de « cartons » éditoriaux
La vague des commémorations de la Première Guerre mondiale étant passée, le marché revientà la normale. Le leader Perrin, qui renforce sa part de marché (+0,5 point), affiche un bilan « très positif » affirme son directeur général Benoît Yvert. Avec une dizaine de livres ayant dépassé les 5 000 exemplaires vendus et le succès de l'audacieuse Infographie de la Seconde Guerre mondiale, qui a séduit 27 000 lecteurs, l'éditeur a « réalisé l'une des meilleures années » de son histoire. Même satisfecit chez Tallandier (+0,7 point de part de marché), dont le P-DG Xavier de Bartillat ne signale pourtant « aucun livre spectaculaire ». « Notre production a su évoluer, nous avons des ventes régulières, un taux de retour en baisse et nous évitons les effets d'aubaine qui pourraient nous fragiliser », précise-t-il. Le déploiement des nouvelles couvertures de la collection de poche « Texto », à raison d'une centaine de titres par an, a également contribué aux bons résultats de Tallandier. Chez Perrin les poches « Tempus » pèsent aussi fortement dans le chiffre d'affaires et permettent de stabiliser les revenus d'une année sur l'autre.
Stabilité est d'ailleurs le maître-mot d'une année écoulée qui n'a pas vu émerger de réel best-seller. Sapiens (Albin Michel) écrase les ventes pour la 4e année consécutive alors qu'Une histoire populaire de la France de Gérard Noiriel (Agone), première nouveauté d'un historien à apparaître dans notre classement Livres Hebdo/ GFK (voir p.66), culmine à 35 000 exemplaires. Avec plusieurs succès comme celui-ci, dont les chiffres de vente baissent très vite - par exemple Le loup, une histoire culturelle (Seuil) ou Une histoire des civilisations (La Découverte) - mais aucun « carton » comme le furent récemment l'Histoire mondiale de la France (Seuil) ou Sapiens, le marché du livre d'histoire s'est distingué par sa forte dispersion et une grande souplesse quant à la forme de ses titres les plus porteurs. Les livres chapitres de collectifs d'historiens publiés chez Perrin ou Tallandier adossés à un partenaire presse en sont une bonne illustration. Les documents de journalistes/écrivains confirment eux aussi leur poids dans l'équilibre économique des maisons d'édition et montrent qu'en histoire comme ailleurs, tout est affaire de compromis. Chez Fayard, Les vérités cachées de l'Algérie de Jean Sévillia est le plus grand succès de l'année. L'éditeur dresse néanmoins un bilan favorable pour plusieurs titres parvenus à leur point d'équilibre avec des ventes plus modestes, tels la biographie de la dissidente chinoise Lin Zhao ou celle parue en 2017 du criminel de guerre nazi Friedrich-Wilhelm Krüger. « L'époque où l'on pouvait publier des livres très austères est révolue, il faut proposer des sujets nouveaux, une plume au service d'un texte, estime Sophie Hogg-Grandjean, directrice littéraire chez Fayard. Pour moi l'excellence c'est Lin Zhao ou Krüger : des historiens qui se penchent sur des sujets peu connus mais intéressants. En faisant cela et en publiant en parallèle le travail de non-historiens sérieux qui exploitent les archives et trouvent une large audience, nous remplissons notre mission d'éditeur. »
Le choix du format ou du mode de narration importe plus que jamais. Il commande un nombre croissant d'ouvrages et cette année encore les éditeurs ne manquent pas d'idées : dans La cité et ses esclaves (Seuil), Paulin Ismard examine l'héritage esclavagiste laissé par Athènes sur la conception moderne du salariat ou de la cybernétique. « Paulin Ismard s'autorise de plus en plus de liberté dans la forme de son écriture. C'est une chose que Patrick Boucheron, qui dirige la collection « L'univers historique », favorise beaucoup », confie Séverine Nikel, directrice éditoriale au Seuil. Dans un autre genre, Flammarion propose avec Histoire de France à pleines dents, une histoire de l'Hexagone dans une série de courts chapitres bâtis autour de la gastronomie ou d'une pratique alimentaire et mêlant humour et érudition. « C'est notre contribution au grand sujet du moment qu'est le roman national, explique Mary Leroy, directrice littéraire. A travers l'histoire de la gastronomie et de plats clairement identifiés comme français, on observe en réalité l'influence des produits et de la mobilité. » En fin d'année, l'éditeur publie également une biographie du chef Auguste Escoffier. Chez Payot, les histoires érotiques constituent un vecteur de croissance. L'éditeur en publie deux cet automne, consacrées à l'Elysée et à l'Antiquité. Dans la veine narrative, Alberto Angela, qui a fait les beaux jours de Payot avec Empire et Les trois jours de Pompéi, est passé chez HarperCollins qui a publié le 2 octobre sa biographie très romancée de Cléopâtre. Tiré à 20 000 exemplaires, le livre est un ballon d'essai d'HarperCollins sur le marché de l'histoire. « Nous n'avons pas l'intention de développer de catalogue histoire, précise Sabrina Arab, la directrice éditoriale. Mais si une autre occasion se présente, je ne me priverai pas de publier un livre de vulgarisation extraordinairement érudit. » Alors qu'il publiera début 2020 un autre titre d'Alberto Angela, Payot reste positionné sur l'histoire plaisir avec 24 heures dans l'Egypte ancienne, de l'Américain Donald P. Ryan, qui fait revivre le quotidien de divers personnages pendant le Haut-Empire. « Le livre comprend des dialogues, cela rend le texte plus vivant même si cela peut faire hurler certains historiens, concède Christophe Guias, directeur littéraire chez Payot. En réalité Emil Ludwig, idole de Stefan Zweig, incorporait déjà des dialogues et cela passait très bien. »
Raconter en images
Une autre manière de toucher un large public est de recourir à l'histoire dessinée. La Découverte publie cet automne les tomes 7 et 8 de son Histoire dessinée de la France en 20 volumes, Fayard poursuit avec Glénat sa série de BD biographiques avec plusieurs nouveautés (Cléopâtre, Staline, De Gaulle...). Nouveau Monde annonce des projets retraçant l'enfance de Maria Callas ou l'histoire des Merry Pranksters. « Nous menons depuis deux ans une politique de diversification par la BD historique qui commence à porter ses fruits, explique Yannick Dehée, P-DG de Nouveau Monde. Nous ne voulons pas faire de la BD scolaire ni de grandes séries d'adaptation. Nous proposons des récits forts, avec un soubassement historique et un univers scénaristique et graphique impeccable. »
Côté coulisses, la recomposition sous la houlette de Nicolas Gras-Payen du pôle histoire d'Humensis est sans doute l'événement de l'année. Elle s'est traduite par la création de la marque Passés Composés, lancée au printemps dernier, et par le recentrage de Belin sur les séries à forte dimension universitaire et/ou pédagogique. La grande collection illustrée « Mondes Anciens » de Belin est pérennisée et sera suivie d'une série imaginée sur le même modèle, dirigée par Joël Cornette, mais dont la thématique n'a pas été dévoilée. Les premiers titres devraient paraître à la fin du premier semestre 2020. En revanche les collections « Contemporaines », « Histoire », « Textes choisis », « Biographie » ou « Alpha » (poche) s'arrêtent. « Nous allons encore publier quelques titres qui étaient programmés de longue date. Une fois la transition achevée, tout paraîtra désormais chez Passés Composés », explique Nicolas Gras-Payen. En compensation, Belin devrait développer d'ici un an un domaine patrimonial avec des titres consacrés à l'histoire régionale. L'éditeur n'en poursuit pas moins l'exploitation en grand format et format compact de sa collection illustrée « Histoire de France », dont il a cédé les droits poche à Folio. Les trois premiers tomes en poche paraissent cet automne à un prix de lancement de 10 euros. « Les livres sont imprimés tout en noir, sans les illustrations d'origine, explique Sophie Kucoyanis, responsable des collections Folio Essais. Ils seront bien sûr volumineux, mais resteront maniables. Nous intégrons dans chaque titre un cahier hors-texte de 12 pages. »
De son côté Passés Composés poursuit son implantation et comptera 16 titres à la fin de l'année. « L'objectif est de publier 25 à 27 livres par an, ajoute Nicolas Gras-Payen. Notre ligne est claire. Nous n'avons pas vocation à parler seulement aux professionnels de l'histoire. La place du récit est centrale, tout comme celle de l'analyse historique. Nous sommes dans l'érudition joyeuse. » Parmi les enjeux de la fin d'année, outre le Barbarossa de Jean Lopez, paru fin août, Passés Composés publie notamment L'empire islamique, sur l'histoire des cinq premiers siècles de l'Islam, et Mondes en guerre, une histoire mondiale de la guerre en quatre volumes dirigée par Hervé Drévillon dont les deux premiers tomes paraissent au début de l'automne. En histoire militaire, Economica a prévu le Dictionnaire encyclopédique des batailles d'Henri Pigaillem et La France sous les bombes qui aborde, quelques mois après Au-delà des plages (Passés Composés), la question des bombardements alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
CNRS Editions a repris en janvier la collection « La documentation photographique » à La Documentation française, qui souhaitait en modifier la ligne éditoriale. Si la collection continue de s'adresser en priorité aux professeurs d'histoire-géographie, CNRS Editions entend l'ouvrir à un public non professionnel. « Nous allons la faire évoluer doucement, nous ne voulons pas créer de rupture », prévient Blandine Genthon, la directrice générale. L'éditeur, déjà tourné vers le grand public avec sa collection poche « Biblis », a lancé une collection de vulgarisation « A l'œil nu », organisée en chapitres courts et riches en illustrations, dont certains titres abordent des sujets, tels Sapiens à l'œil nu, paru en mai dernier.
A La Découverte, l'histoire a repris une place prépondérante après une éclipse relative de trois ou quatre ans. « Nous en avons toujours publié, mais nous amorçons une réelle phase de redéploiement », indique la P-DG Stéphanie Chevrier. L'éditeur, qui a fait l'événement l'an dernier avec Une histoire des civilisations et Sexe, race & colonies, déploie deux nouvelles collections. La première, « A la source », propose à des historiens de présenter une somme d'archives qu'ils ont dû laisser de côté au cours de leurs recherches. Elle s'est ouverte avec Vies oubliées, d'Arlette Farge, paru le 19 septembre. La deuxième, « L'histoire monde », est annoncée pour le second semestre 2020. Dirigée par Pierre Singaravélou, elle accueillera aussi bien de gros ouvrages collectifs que des essais ; elle témoigne de l'engouement toujours intact pour l'histoire globale, qui continue d'inspirer les éditeurs.
Histoire globale
Fidèle à la démarche qui était déjà la sienne dans L'histoire à parts égales, Romain Bertrand dirige par exemple au Seuil L'exploration du monde, ouvrage collectif proposant en 88 dates, et en décentrant le regard, une autre histoire des grandes découvertes. Payot a publié fin septembre le nouveau Timothy Brook, Le léopard de Kubilaï Khan : une histoire mondiale de la Chine.
Chez Albin Michel, la spécialiste américaine de l'histoire globale Maya Jasanoff se penchera début 2020 sur la vie et l'œuvre de Joseph Conrad pour montrer comment l'auteur d'Au cœur des ténèbres, par ses voyages et son œuvre, est devenu « une sorte de visionnaire qui a su voir, dans son époque, les germes des problématiques et des défis du monde actuel (impérialisme, colonialisme, capitalisme exacerbé, flux migratoires, racisme d'Etat...) », décrypte Hélène Monsacré, directrice du département sciences humaines chez Albin Michel. Nouveau Monde annonce pour 2020 une histoire des empires, de Tamerlan à l'an 2000 tandis que Fayard proposera une histoire mondiale des objets.
Enfin, le meilleur moyen de donner leur chance aux trésors d'érudition est sans doute de les proposer à un prix plus accessible. C'est ce que fera Folio Histoire en publiant début 2020 le chef-d'œuvre d'Ernst Kantorowicz, Les deux corps du roi, jusqu'alors uniquement disponible en « Quarto ». « Le livre sera proposé à moins de 13 euros, contre 35 en « Quarto », précise Sophie Kucoyanis. Si nous voulons toucher les étudiants qui ont ce titre à leur programme, le format poche s'impose. » En co-publiant le 13 novembre Tout Homère (1 300 pages, 39 euros), Albin Michel et Les Belles Lettres, visent un public restreint mais avec un prix accessible. Les deux éditeurs espèrent surtout créer l'événement avec ce livre qui « rassemble l'ensemble des œuvres attribuées à Homère, L'Iliade et l'Odyssée bien sûr, mais aussi les Hymnes et de très nombreux fragments qui étaient restés l'apanage des spécialistes », indique Hélène Monsacré pour qui « c'est le moment Homère, que l'on découvrira avec les œuvres majeures et les légendes attachées à la guerre de Troie. C'est un très beau projet, nous y croyons beaucoup. »
Des subventions indispensables
Il devient de plus en plus difficile de publier des livres d'histoire savants, ou à tout le moins exigeants, sans aides du CNL ou cessions de droits, qui conditionnent de plus en plus souvent la rentabilité d'un titre.
Rester rentable en vendant moins. L'équation est connue de tous les éditeurs d'histoire. Qu'il s'agisse des aides du Centre national du livre (CNL) ou d'une autre institution (université, centre de recherche, musée...), les subventions deviennent vite incontournables dès lors qu'il s'agit de publier un livre d'histoire « érudite ». Ces financements extérieurs peuvent représenter jusqu'à 60 % des coûts de fabrication d'un titre. Pour autant, ils ne conditionnent pas, ou à la marge, la stratégie des éditeurs. « L'aide est toujours bienvenue, mais c'est un bonus. Je ne demande jamais de subvention avant qu'un projet ne soit entièrement ficelé », explique Xavier de Bartillat, P-DG de Tallandier. « Nous décidons de nos publications sans tenir compte d'une aide éventuelle, confirme Benoît Yvert, directeur général de Perrin. Savoir qu'une aide existe ouvre le champ des possibles et permet de rendre l'ouvrage financièrement plus accessible au public, ce qui favorise sa démocratisation. » La part des titres soutenus par le CNL reste faible dans le total de la production. Sur 26 titres publiés en 2018 par Fayard, seuls 6 en ont bénéficié. Perrin ou Tallandier indiquent recevoir des aides du CNL pour 4 à 5 livres par an.
Equilibre
Ces dispositifs sont essentiels à l'équilibre d'un grand nombre d'ouvrages. Pour La nature et le roi, histoire de l'environnement sous le règne de Charlemagne paru début septembre, Albin Michel a bénéficié à la fois de l'aide du CNL et de son homologue belge. « Cela nous a permis de fixer son prix à 25 euros, indique Hélène Monsacré, directrice du département sciences humaines. Sans aide nous aurions dû le proposer à 45 euros. Nous l'avons tiré à 2 500 exemplaires, ce qui correspond à sa cible. » De la même manière chez Flammarion, la directrice littéraire Mary Leroy indique que le soutien du CNL a été « indispensable » à la parution de la biographie de Guillaume le Conquérant, notamment en raison des coûts élevés de traduction. Chez Fayard, plusieurs titres parus en 2018 ne dégagent un bénéfice que parce qu'ils ont reçu cette aide ou ont vu leurs droits cédés à l'étranger. « On ne peut pas dire que le livre d'histoire soit sous perfusion, affirme Sophie Hogg-Grandjean, directrice littéraire. Mais il est certain que pour de gros livres illustrés avec des coûts de fabrication élevés et traitant de sujets exigeants, le CNL est indispensable. »
Avec ou sans aides, et compte tenu de la difficulté à maintenir un niveau de vente élevé, les éditeurs regardent de près les coûts de fabrication, notamment quand il s'agit d'intégrer des illustrations. « On réfléchit sans doute plus qu'avant quand il est question d'intégrer un cahier hors-texte, concède Xavier de Bartillat. Je reste attaché au cahier photo, même si certains pensent que c'est une fantaisie coûteuse, mais j'y ai moins recours que par le passé car le coût est très élevé en termes de recherche iconographique, de droits ou de papier. »
Les 50 meilleures ventes en histoire
Les 50 meilleures ventes de livres d'histoire Livres Hebdo/GFK montrent la diversité du secteur et des goûts des lecteurs. Le mystère Clovis de Philippe de Villiers (2e, Albin Michel) côtoie Une histoire populaire de la France de Gérard Noiriel (3e, Agone) tandis que Stéphane Bern, 8e avec Pourquoi sont-ils entrés dans l'histoire ?, talonne Michel Pastoureau et son histoire culturelle du loup (7e). Des titres comme Infographie de la Seconde Guerre mondiale (5e, Perrin) ou Une histoire des civilisations (27e, La Découverte) font presque figure d'exception dans un palmarès dominé par les ouvrages de vulgarisation et des long-sellers tels l'inamovible premier, Sapiens (Albin Michel), ou l'Histoire mondiale de la France, 6e (Points Seuil). On retrouve les habitués du rayon Stefan Zweig, Max Gallo ou Amin Maalouf. Avec 7 titres au palmarès - De paroles de Poilus (9e, Librio) à Madame, vous allez m'émouvoir (44e, Flammarion) ou Les dessous croustillants de l'histoire de France (18e, Larousse) - la « petite histoire » confirme sa bonne dynamique.
Rang | Titre | Auteur | Editeur | Prix |
---|---|---|---|---|
1 | Sapiens : une brève histoire de l'humanité | Yuval Noah Harari | Albin Michel | 24 |
2 | Le mystère Clovis | Philippe de Villiers | Albin Michel | 22,00 € |
3 | Une histoire populaire de la France : de la guerre de Cent Ans à nos jours | Gérard Noiriel | Agone | 28,00 € |
4 | Une jeunesse au temps de la Shoah : extraits d'Une vie | Simone Veil | Le Livre de poche | 5,60 € |
5 | Infographie de la Seconde Guerre mondiale | Nicolas Aubin | Perrin | 27,00 € |
6 | Histoire mondiale de la France | Collectif | Points | 14,50 € |
7 | Le loup : une histoire culturelle | Michel Pastoureau | Seuil | 19,90 € |
8 | Pourquoi sont-ils entrés dans l'histoire ? | Stéphane Bern | Albin Michel | 19,90 € |
9 | Paroles de poilus : lettres et carnets du front 1914-1918 | Jean-Pierre Guéno | Librio | 3,00 € |
10 | Robespierre : l'homme qui nous divise le plus | Marcel Gauchet | Gallimard | 21,00 € |
11 | La grande histoire du monde | François Reynaert | Le Livre de poche | 9,90 € |
12 | Les vérités cachées de la guerre d'Algérie | Jean Sévillia | Fayard | 23,00 € |
13 | Secrets d'histoire Volume 8 | Stéphane Bern | Albin Michel | 25,00 € |
14 | Histoire mondiale de la France | Collectif | Seuil | 39,00 € |
15 | Le grand bêtisier illustré de l'histoire de France | Alain Dag'Naud | Larousse | 29,95 € |
16 | Les inséparables : Simone Veil et ses soeurs | Dominique Missika | Seuil | 19,00 € |
17 | Simone Veil et les siens | Collectif | Grasset | 24,00 € |
18 | Les dessous croustillants de l'histoire de France : osez une autre histoire de France ! | Alain Dag'Naud | Larousse | 19,95 € |
19 | 1914-1918 : une histoire de la Première Guerre mondiale | Max Gallo | XO | 21,90 € |
20 | Sapiens, A Brief History Of Humankind, édition en anglais | Yuval Noah Harari | Vintage UK | 0,00 € |
21 | Les énigmes de l'histoire du monde | Collectif | Perrin | 21,00 € |
22 | Femme, réveille-toi ! : déclaration des droits de la femme et de la citoyenne et autres écrits | Olympe de Gouges | Gallimard | 2,00 € |
23 | Le soleil ne se lève plus à l'est | Bernard Bajolet | Plon | 21,90 € |
24 | Nos illustres inconnus : ces oubliés qui ont fait la France | Jean-Louis Debré | Albin Michel | 19,50 € |
25 | Magellan | Stefan Zweig | Le Livre de poche | 6,60 € |
26 | L'affolement du monde : 10 enjeux géopolitiques | Thomas Gomart | Tallandier | 20,50 € |
27 | Une histoire des civilisations : comment l'archéologie bouleverse nos connaissances | Collectif | La Découverte | 49,00 € |
28 | L'Illustration, journal universel | Collectif | Michel Lafon | 39,95 € |
29 | Les photos insolites des présidents de la Ve République | Caroline Pigozzi | Gründ | 29,95 € |
30 | Arnhem : la dernière victoire allemande | Antony Beevor | Calmann-Lévy | 26,50 € |
31 | Les grandes décisions de l'histoire de France | Collectif | Perrin | 21,00 € |
32 | Une vie bouleversée : journal : 1941-1943 Suivi de Lettres de Westerbork | Etty Hillesum | Points | 7,90 € |
33 | Franck Ferrand raconte | Franck Ferrand | Perrin | 19,00 € |
34 | Le grand bêtisier de l'histoire de France | Alain Dag'Naud | Larousse | 25,00 € |
35 | Marie-Antoinette | Stefan Zweig | Le Livre de poche | 7,60 € |
36 | Elizabeth II : la reine | Jean Des Cars | Perrin | 25,00 € |
37 | Un long chemin vers la liberté | Nelson Mandela | Le Livre de poche | 9,20 € |
38 | Les énigmes de l'histoire de France | Collectif | Perrin | 21,00 € |
39 | Marie Stuart | Stefan Zweig | Le Livre de poche | 7,40 € |
40 | Vidocq : 1775-1857 : une vie épique | Xavier Mauduit | Bayard | 19,90 € |
41 | Sexe, race & colonies : la domination des corps du XVe siècle à nos jours | Collectif | La Découverte | 65,00 € |
42 | L'Afrique ancienne : de l'Acacus au Zimbabwe : 20.000 avant notre ère-XVIIe siècle | Collectif | Belin | 49,00 € |
43 | Les routes de la soie : l'histoire du coeur du monde | Peter Frankopan | Nevicata | 27,00 € |
44 | Madame, vous allez m'émouvoir : une famille française à travers deux guerres mondiales | Lucie Tesnière | Flammarion | 19,90 € |
45 | A la table des diplomates : l'histoire de France racontée à travers ses grands repas : 1520-2015 | Collectif | Gallimard | 7,90 € |
46 | Les grands vaincus de l'histoire | Jean-Christophe Buisson | Perrin | 21,00 € |
47 | Histoire de France : cours élémentaire | Ernest Lavisse | Armand Colin | 12,90 € |
48 | Une histoire du monde en 100 objets | Neil MacGregor | Belles lettres | 23,90 € |
49 | Les croisades vues par les Arabes | Amin Maalouf | J'ai lu | 7,20 € |
50 | 3 minutes pour comprendre 50 grands rois de France | Stéphane Bern | Courrier du livre | 18 |