Electre est désormais autorisée à assigner des numéros ISTC pour le compte des auteurs, éditeurs et autres ayants droit aux ouvrages écrits en français et/ou publiés en France.

Le Cercle de la librairie et par délégation la société Electre ont en effet été choisis par l'agence internationale de l'ISTC comme représentant en France de cette norme homologuée par l'ISO.

Sorte de “super-identifiant” des oeuvres, l'ISTC devient particulièrement stratégique à l'heure du numérique.

L'ISTC permet en effet d'identifier une oeuvre à travers son contenu indépendamment de son support ou de ses différentes versions, à la différence de l'ISBN.

Se félicitant de la collaboration du Cercle de la librairie et d'Electre, Julian Sowa, président de l'agence internationale ISTC, a souligné le travail effectué à l'occasion de la refonte de la base Electre pour cataloguer les oeuvres à partir de leur contenu.

“L'approche d'Electre correspond précisément à la philosophie de l'ISTC, assure-t-il. Avec l'apparition de tant de nouvelles manières d'utiliser le même contenu, dans l'univers numérique comme dans des usages plus traditionnels, nous pensons qu'en tant qu'identifiant du contenu l'ISTC va devenir particulièrement important.”

Pour Philippe Beauvillard, directeur général d'Electre, la volonté de promouvoir en France la norme ISTC “répond notamment à la conviction, partagée avec l'ensemble de la profession lors de la récente Foire du livre de Francfort, que la qualité des métadonnées pour la diffusion et la vente du livre est plus décisive encore dans l'univers numérique que dans le monde physique”.

Et il précise : “La réorganisation de notre base de données bibliographiques autour de la notion d'oeuvre, que nous venons d'effectuer en 2010, intègre déjà le concept de l'ISTC. Cette réalisation récente nous donne une compétence particulière pour organiser la diffusion progressive de cette norme au bénéfice des professionnels.”