Entre Arthur et Eragon, Colette Gagey défend le secteur Jeunesse

Entre Arthur et Eragon, Colette Gagey défend le secteur Jeunesse

Dans LSA, Colette Gagey met en avant le paradoxe d'un secteur jeunesse en bonne santé et sa faible visibilité médiatique.

Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 15.04.2015 à 21h52

Colette Gagey, présidente du groupe jeunesse du SNE et directrice de promotion du secteur livre de chez Bayard Jeunesse, tire le bilan de l’édition Jeunesse lors d’une entrevue à LSA.

« Il faut en finir avec l’idée couramment répandue que les jeunes ne lisent plus et passent leur temps à jouer aux jeux vidéos, à surfer sur Internet ou à écouter leur baladeur. » De fait, chiffres à l’appui, elle avance des arguments solides : « Le Monde de Narnia, par exemple, s’est vendu à 500 000 exemplaires, Eragon à 300 000 unités, sans parler des Harry Potter. C’est bien plus qu’un « moyen » prix Goncourt. »

Colette Gagey en fait une bataille politique. « Il faut favoriser l’accès à la lecture, et ce dès le plus jeune âge. (…) 30 % des livres de jeunesse sont portés par des héros auxquels les enfants s’identifient de façon très structurante. »

Mais là encore, il y a inégalité. « On constate deux évolutions concomitantes : il y a à la fois davantage d’enfants qui lisent de plus en plus et davantage d’enfants qui ne lisent pas du tout. »

Parmi les solutions éventuelles : davantage de choix et de qualité dans les grandes surface, multiplier les formats et rendre plus accessible les livres par différentes offres tarifaires, améliorer la visibilité des livres dans les médias…

15.04 2015

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