"Le chien mordait le bitume." L’ouverture de
La rouille, premier roman d’Eric Richer à paraître le 23 août aux éditions de l’Ogre, campe le décor d’une casse automobile, dans un pays post-soviétique indéterminé, où vit un jeune adolescent
. Son quotidien est régi par un grand-père tyrannique et une défonce quotidienne aux détergents sur fond de musique metal. Dans cet univers de misère ordinaire, le jeune homme se prépare à passer un violent et inquiétant rite initiatique imposé par sa communauté.
Eric Richer signe un
"roman initiatique picaresque trash, où l’on tourne les pages à la vitesse du quad Yamaha Grizzly qu’enfourche le héros pour sillonner le monde", écrit Sean J. Rose dans son
avant-critique pour Livres Hebdo. "
Le livre nous plonge dans un univers crépusculaire mâtiné de SF, entre Mad Max
et la littérature post-exotique d’Antoine Volodine", poursuit-il.
Né en 1971 à Avignon, Eric Richer est vidéaste et projectionniste. Il a réalisé plusieurs courts-métrages et un documentaire,
Kamo river, fruit d’un an de tournage sur les bords de la rivière Kamo à Kyoto, au Japon.