L’aventure du magazine durera quatre ans, le temps du mandat de Trump, soit 16 numéros publiés tous les trois mois dans lesquels des écrivains français et américains signeront des reportages, des enquêtes, des entretiens et des chroniques pour rendre compte que la complexité des Etats-Unis.
"A l’ère du buzz, de la rumeur considérée comme une information, de la pensée ramenée à un slogan […], il nous a semblé nécessaire de retrouver le temps long de l’enquête et du reportage. Nous avons donc proposé aux écrivains de devenir les mémorialistes de cet étrange règne. America vous racontera, chaque trimestre, l’Amérique au temps de Donald Trump. Sa beauté mais aussi ses failles et ses fêlures", explique François Busnel dans l’édito du premier numéro, disponible le 22 mars.
Toni Morrison marraine du magazine
Dans ce premier numéro, le présentateur de "La Grande librairie" signe un entretien avec le prix Nobel de littérature 1993 Toni Morrison, qui a accepté d’être la marraine d’America. Elle y "raconte l’histoire de l’esclavage et du racisme, ce qu’écrire veut dire et de quoi Trump est le nom", selon un communiqué de presse. Marc Dugain, récipiendaire du Grand prix RTL-Lire 2007 pour Une exécution ordinaire (Gallimard), lève le voile sur les relations compliquées entre Donald Trump et les services secrets américains.
Dans chaque numéro, un écrivain français partira à la découverte d’une grande ville américaine. Pour l’inauguration de la rubrique, Alain Mabanckou, lauréat du Renaudot 2006 pour Mémoires de porc-épic (Seuil), raconte Los Angeles.
Enfin, America entend offrir un autre regard sur la littérature américaine et publier des extraits d’ouvrages à paraître. Dans ce premier numéro, John Irving, Russell Banks et Ron Rash commenteront Moby Dick d’Herman Melville tandis que les lecteurs découvriront une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald tirée du recueil Je me tuerais pour vous, co-édité par Grasset et Fayard le 29 mars, ainsi que les extraits du prochain roman de Jay McInterney, Les jours enfuis, à paraître chez l’Olivier le 11 mai.