Après le succès d'Historiquement correct (Perrin, 2003), avec plus de 100 000 exemplaires vendus selon son éditeur, Jean Sévillia reprend la plume pour recadrer quelques débats récents mais aussi réaffirmer ses opinions. Journaliste au Figaro Magazine, chargé des essais et de l'histoire, il sait combien il est difficile de faire une oeuvre "contre".

Aux sempiternels "secrets", "tabous" ou "mensonges" de l'histoire, Jean Sévillia s'appuie sur des spécialistes reconnus pour remettre en place les éléments sur dix sujets qui font toujours débat : le Vatican et le IIIe Reich, la vraie vie de Jésus, la colonisation, l'esclavage, la Première Guerre mondiale, l'identité nationale, la science et la foi, etc. Son ennemi, c'est l'anachronisme, qui jauge le passé en fonction des critères d'aujourd'hui. Sauf qu'on ne peut totalement s'en défaire puisque l'histoire s'écrit toujours au présent. Jean Sévillia a donc pris soin moins de dénoncer que d'essayer de comprendre. Pourquoi, par exemple, à la suite d'un livre sur la transmission du savoir grec au Moyen Age, un professeur est voué aux gémonies par ses collègues universitaires au lieu d'être discuté comme ce serait le cas ailleurs qu'en France. Le résultat donne un essai vif qui, au-delà de son titre manichéen, démontre aussi qu'il ne suffit pas d'être politiquement incorrect pour avoir historiquement raison...