Créé en 1983, l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic) est un établissement privé qui a une mission d’intérêt général : faciliter l’accès au crédit des PME, TPE et associations exerçant leur activité dans le secteur de la culture. Son champ d’action s’étend donc au cinéma, au spectacle vivant, à la musique, à la mode, aux jeux vidéo et au livre, sur lesquels il apporte également une expertise lorsque les banques cherchent à en évaluer le risque. « Nous sommes une mini-BPI (banque publique d’investissement) dédiée aux entreprises culturelles, qui traditionnellement ont des difficultés pour obtenir des emprunts du fait de leur taille et de leurs modalités de fonctionnement relativement atypiques », précise Laurent Vallet, qui dirige l’Ifcic depuis 2002.
Pour mettre en œuvre sa mission, l’institut dispose de deux outils. Le premier d’entre eux est la garantie des prêts contractés par les entreprises auprès d’établissements bancaires, dont le taux varie de 50 à 70 % selon les secteurs et les crédits concernés. «C’est un levierparticulièrement efficace parce que cela rassure les banques, qui partagent ainsi le risque », constate Laurent Vallet. Lorsque la garantie ne suffit plus à déclencher l’intervention des banques, l’Ifcic a recours à un second levier : les avances remboursables. L’institut dispose de quatre fonds, mis à la disposition des jeunes créateurs de mode, des entreprises de presse, des industries musicales et, depuis début janvier, des libraires (Falib).