Julien Gracq, mort le 22 décembre 2007 à l’âge de 97 ans, a légué l’ensemble de ses manuscrits à la bibliothèque nationale de France.

Selon les termes du testament de l’écrivain, ce fonds comprend “les manuscrits de ses ouvrages publiés ainsi que ses manuscrits inédits ou partiellement inédits en sa possession au moment de sa mort”.

La quasi-totalité des manuscrits de ses grands romans, récits et essais, y figurent donc, sous forme de dossiers de travail et de mises au net corrigées.

On y trouve aussi les trente-cinq carnets que l’auteur du Rivage des Syrtes consignait au jour le jour et dont une partie n’a pas été publiée.

Selon la volonté de l’écrivain, dont l’exécutrice testamentaire est Bernhild Boié, éditrice des œuvres de Gracq dans la “Bibliothèque de la Pléiade” (Gallimard), cette partie inédite ne pourra être divulguée pendant une période de vingt ans.

Les chercheurs devraient pouvoir consulter ces archives à partir de l’automne prochain.

Comme le voulait Julien Gracq, qui vivait retiré dans sa ville natale de Saint-Florent-Le-Vieil en Anjou, une copie numérique de l’intégralité du legs sera transmise à la Bibliothèque universitaire d’Angers qui abrite un fonds de documentation sur “l’enfant du pays”.
15.04 2015

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