Le palmarès en littérature française :
- Karine Tuil, Les choses humaines (Gallimard) toujours en lice pour le prix Interallié
- Brigitte Giraud, Jour de courage (Flammarion), en lice pour le prix des Deux Magots et pour le prix de l'Académie française
- Jean-Philippe Blondel, La grande escapade (Buchet-Chastel), en lice pour le prix des Deux Magots
- Jean Le Gall, L’île introuvable (Robert Laffont)
- Valérie Tong Cuong, Les guerres intérieures (JC Lattès)
Le palmarès en littérature étrangère :
- Jonathan Coe, Le cœur de l'Angleterre (Gallimard)
- Zhang Yueran, Le clou (Zulma)
- Ali Bakhtiar, Le dernier grenadier du monde (Métailié)
- Whitney Scharer, L'âge de la lumière (L'Observatoire)
- Miriam Toews, Ce qu’elles disent (Buchet-Chastel)
Le classement est dominé par deux romans inspirés de faits réels ou de l'actualité. Avec Les choses humaines, Karine Tuil s'inspire de l'histoire d'une jeune femme victime de viol sur le campus de l'université Stanford en 2015. "Dans le contexte de l'affaire Weinstein et du mouvement #MeToo, Karine Tuil interroge par cette fiction implacable (...) le pouvoir des hommes mais aussi des médias, des groupes de pression et de l'opinion publique avide de sensations " avait écrit Sean James Rose dans son avant-critique du roman publiée le 31 mai.
Le Coeur de l'Angleterre de Jonathan Coe "est un excellent roman social qui permet de comprendre comment on en est arrivé au Brexit" selon Béatrice Pierre, responsable de la littérature chez Labbé à Blois (Loir-et-Cher). "Il nous livre aussi une très analyse intéressante de la fracture sociale en Angleterre." a t-elle poursuivi.