Destiné prioritairement à un public scolaire, enseignants et élèves du primaire et du secondaire, le logiciel permet de découvrir les rudiments du 9e art à travers la création de courts strips de quelques cases.
L’utilisateur doit d’abord choisir le format qui lui convient, horizontal façon comic strip à l’américaine, vertical selon les règles du webtoon à la coréenne, ou bien en unique case portrait pour correspondre au format Instagram.
Un bon support pédagogique
Pour remplir chaque case, BDNF propose soit d’importer ses propres éléments graphiques, soit d’emprunter ceux mis à disposition dans l’application. Le logiciel dispose d'une galerie de décors, personnages, idéogrammes et onomatapées dans un style cartoon assez classique, mais aussi d'un corpus de références issus de peintures ou de photos anciennes tirées de Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF.
L’interface rudimentaire permet d’effectuer quelques ajustements très basiques tels que l’étirement des éléments, l’effet miroir ou bien l’ajout de texte. A l’heure de la publication, il n’était pas possible de dessiner directement au doigt depuis l’application Android et la navigation dans la galerie pouvait présenter quelques ralentissements.
De par son aspect assez sommaire, BDNF n’attirera probablement pas un public d’artistes chevronnés ou même amateurs. Conçu pour un usage pédagogique, elle servira probablement plus volontiers de support de présentation pour les professeurs d’arts-plastiques afin d’initier les élèves à la logique séquentielle et à la composition graphique de la bande dessinée.