Le tout dans la perspective d’une grande réforme du dépôt légal qui sera élargi aux livres numériques. Au programme, en particulier, l’enrichissement de Gallica avec pour objectif à long terme l’exhaustivité de la numérisation des livres imprimés du fonds français libre de droit estimé aujourd’hui à 3 millions de documents.
L’autre enjeu important de la BNF, alors que la fréquentation sur place s’érode depuis déjà plusieurs années, est de fidéliser ses usagers et d’en conquérir de nouveaux, notamment dans le monde non académique. L’institution a également prévu de participer plus activement à l’éduction culturelle et artistique en renforçant son programme de manifestations sur place et à distance et ses actions pédagogiques.
Enfin, le contexte de diminution des subventions publiques conduit la BNF à définir comme troisième objectif principal l’optimisation de ses ressources propres en renforçant le mécénat et en développant ses recettes commerciales. Elle va également engager un audit en responsabilité sociale en 2014, une première pour un établissement culturel, selon Bruno Racine.
"Nous souhaitons avec ce contrat établir une vision stratégique à plus long terme sur la politique documentaire, la conservation, le numérique et mettre l’accent sur la politique des publics", a indiqué le président de la BNF.
La réouverture du site Richelieu dont la première phase de réhabilitation devrait être achevé en juin 2015 pour une ouverture au public fin 2016, fait également partie des chantiers prioritaires de la Bibliothèque nationale de France.