Délocalisée l'an dernier à Tianjin pour cause de Jeux olympiques, la Foire internationale du livre de Pékin a retrouvé, du 3 au 7 septembre, la capitale chinoise pour sa 16^e édition, dynamisée par la perspective de la prochaine Foire de Francfort, dont la Chine est l'invitée d'honneur.

Dès le soir de l'ouverture de la manifestation, Higher Education Press, géant de l'édition universitaire, seul groupe chinois à figurer dans le classement Livres Hebdo de l'édition mondiale, organisait dans un hôtel voisin une réception de grande ampleur, avec quelque soixante-dix éditeurs étrangers, pour célébrer son 55^e anniversaire.

Parallèlement, pour la première fois, Phoenix Publishing Group, China Publishing Group et Jiangxi Publishing Group s'étaient organisés pour recevoir successivement pendant les deux premiers jours de la Foire leurs partenaires internationaux à l'occasion de repas professionnels.


Léger tassement de la participation étrangère

Pour sa part, Beijing BBT, une maison d'édition reconnue dans le domaine des sciences humaines et des arts, filiale de Guangxi Normal University Press, recevait dans ses locaux à l'occasion de son 9^e anniversaire.

En dépit de la crise, qui n'aurait provoqué qu'un léger tassement de la participation étrangère, le CNPIEC, organisateur de la Foire du livre de Pékin, qui dépend des pouvoirs publics, revendique 1 360 exposants, à peu près autant qu'en en 2008, de 56 pays, soit cinq de plus.

Plus de vingt-cinq éditeurs et agents représentant l'édition française ont fait cette année le voyage de Pékin, assurant un fort dynamisme au stand du Bureau international de l'édition française (Bief). Un record depuis 2005, où la France était l'invitée d'honneur de la manifestation.

Selon plusieurs sources, la participation chinoise à la Foire de Francfort devrait être particulièrement massive même si, parmi les quelque 3 000 Chinois attendus, 2 000 devraient être des officiels entretenant parfois un rapport distendu avec l'industrie du livre.