Librairie

La Tasse d'Encre : livres, BD, jus de fruit bio et pâtisseries

la librairie indépendante et salon de thé, Tasse d'Encre - Photo Tasse d'Encre

La Tasse d'Encre : livres, BD, jus de fruit bio et pâtisseries

Il quitte la vie parisienne et part dans le Loiret ouvrir une librairie-salon de thé indépendante. Nicolas Coupez a fondé La Tasse d'Encre à la Ferté-Saint-Aubin. Livres Hebdo a discuté avec lui de son projet.

J’achète l’article 1.5 €

Par Dahlia Girgis
Créé le 11.09.2020 à 19h00

Depuis le premier week-end de juillet, les habitants de la Ferté-Saint-Aubin peuvent prendre un verre, manger et s'acheter des livres à La Tasse d'Encre. L'établissement a été fondé par Nicolas Coupez, 43 ans, et installé depuis 2 ans dans la petite ville du Loiret. Située au 71 rue du Général Leclerc, la librairie indépendante est ouverte du mardi au samedi de 9h15 à 13h et de 15h à 19h, ainsi que le dimanche selon la saison.

Parlez-nous de votre parcours

J'étais dans les ressources humaines en charge de toute une équipe, puis j'ai changé de vie du tout au tout. Pendant des vacances où j'étais de passage à la Ferté Saint Aubin, j'ai tout de suite eu un coup de coeur pour la ville. J'ai flashé sur le Château à l'entrée de la ville. J'ai fait une étude de marché du secteur, puis, en 3-4 mois, tout s'est mis en place.

Quel est le concept de la Tasse d'Encre ?

C'est à la fois une librairie et un salon de thé. Je n'ai pas voulu l'appeler "café" car je voulais proposer des choses à boire et à manger qu'on ne trouve pas ailleurs. Les clients peuvent déguster des jus de fruit bio en provenance de France, et des pâtisseries de produits secs ou frais produites à proximité.

La librairie est généraliste, car avec une ville de 7500 habitants on ne pouvait pas se permettre de se spécialiser dans un domaine. On est organisé en 3 salles, une pièce dédiée à la jeunesse, une autre sur la BD et les mangas, puis une dernière consacrée à la littérature et qui comprend une zone de papeterie. Là encore, les articles proposés sont des produits de haut de gamme.

Comment vous est venue cette idée ?

C'est un évènement familial, la perte de mon père, il y a deux ans qui m'a poussé à changer de vie. Cela fait réfléchir sur soi et sur son futur personnel. J'ai voulu être mon propre patron et travailler à proximité de chez moi. Le plus simple c'était de vendre des livres, mais ce n'est pas forcément rentable, d'où l'idée du salon de thé pour avoir des marges.
 
La librairie salon de thé Tasse d'Encre - Photo INSTAGRAM TASSE D'ENCRE

Quels sont vos objectifs financiers ?

Pour se lancer, on a reçu l'aide de la communauté des communes et du CIC. Ils nous ont accompagné dès juillet 2019. Installé dans une ancienne boutique de chaussure, on a dû tout refaire et se projeter dans le temps. On doit atteindre 185000 euros pour être rentable, mais à terme, dans deux ou trois ans, nous voudrions atteindre 250000 euros. Les débuts ont été très encourageant et il y a déjà 950 personnes qui nous suivent sur Facebook, où nous y sommes très actifs, tout comme sur Instagram. Je m'occupe de tout moi-même. Ma compagne m'aide de temps en temps, mais elle vient d'accoucher il y a quelques semaines alors ce n'est pas évident.
 

Les dernières
actualités