L’avenir du salon passe par les partenariats

Michel Filzi, président de Reed Expositions France, et Vincent Montagne, président du SNE. - Photo Olivier Dion

L’avenir du salon passe par les partenariats

Les présidents du SNE, Vincent Montagne, et de Reed Expositions France, Michel Filzi, précisent les ambitions de leur nouveau contrat pluriannuel.

J’achète l’article 1.5 €

Par Anne-Laure Walter
avec Créé le 25.03.2016 à 00h30

Vincent Montagne - Nous avons signé un contrat à moyen terme sur trois ans reconductible. La réflexion sur la forme des éditions à venir remonte à septembre 2014. Le premier débat à purger était celui du déménagement au Grand Palais. Nous voulons faire un salon du livre grand public festif qui draine la jeunesse et pas un festival littéraire à Paris. Il faut donc rester à la porte de Versailles qui a une capacité d’accueil cinq fois plus importante.

Michel Filzi - Nous avons proposé pour cette année un réenchantement du salon autour de trois axes : l’éditorialisation, l’animation et le hors-les-murs. Nous avons investi conjointement plusieurs centaines de milliers d’euros. Des surcoûts que nous espérons transformer en investissement. Notre business plan fixe une tendance à la hausse des investissements.

V. M. - Nous avons été agréablement surpris par la puissance intellectuelle de rénovation du salon. La croissance de la médiatisation de Livre Paris (+ 30 %) et le développement de l’événementiel engendrent une augmentation des partenariats, plus que de la fréquentation porte de Versailles. L’une des grandes nouveautés est que la Mairie de Paris a accroché à l’événement. Nous voulons nous donner les moyens de financer des hors-les-murs plus festifs, cela passera par le développement des partenariats.

V. M. - Le développement des partenariats nous apportera peut-être des solutions.

M. F. - L’expérience de Reed montre que la gratuité n’apporte rien. Livre Paris ne reçoit aucune subvention. Nous avons donc l’obligation de trouver des recettes. Elles se trouvent dans la billetterie et dans la location des stands. Le plus important dans un salon, c’est le contenu. Si l’expérience est agréable, 12 euros, ce n’est pas une somme rédhibitoire.

V. M. - Il y a eu 80 candidats et le SNE a été associé au choix, ce qui, par le passé, n’a pas toujours été le cas.

M. F. - Sébastien Fresneau (1) vient d’un secteur culturel différent, la musique, avec une expérience de huit ans à l’étranger, utile alors que l’internationalisation est l’un des axes de développement de Livre Paris.

Propos recueillis par A.-L.W.

(1) Voir sur Livreshebdo.fr.

25.03 2016

Auteurs cités

Les dernières
actualités