Jean Cocteau

Photo © DOMINIQUE MARNY/EN COUVERTURE DE DESSINS (STOCK)

Cinquante ans après la disparition de Jean Cocteau, les publications se multiplient. Avec une exposition à la Cinémathèque française jusqu’au 9 février, la comédie musicale La Belle et la Bête au théâtre Mogador cet automne et un remake du film par Christophe Gans, avec Vincent Cassel et Léa Seydoux, prévu en février 2014, Cocteau est plus que jamais sous les feux des projecteurs. Les éditions des Saints-Pères ont publié le manuscrit du film La Belle et la Bête, le 25 septembre, en édition limitée et numérotée, tandis que Dominique Marny raconte le 7 novembre les coulisses du tournage en 1945, chez Hors Collection. La romancière vient aussi de signer Jean Cocteau ou Le roman d’un funambule paru le 26 septembre au Rocher. Une exposition au musée des Lettres et Manuscrits a débuté le 10 octobre (jusqu’au 25 janvier) et est accompagnée d’un catalogue chez Gallimard, Jean Cocteau le magnifique : les miroirs d’un poète. Et les grilles du Palais Royal s’ornent de 22 photographies en hommage à l’artiste, du 11 octobre au 11 janvier.

La création littéraire et plastique de Cocteau est aussi mise à l’honneur chez Stock qui propose le 9 octobre Le mystère de Jean l’Oiseleur, trente-deux illustrations, accompagnées de courts textes reflétant sa profonde mélancolie, ainsi que Dessins. En 1923, l’éditeur avait en effet publié les illustrations au trait du poète alors âgé de 34 ans, ouvrage jamais réédité à ce jour. Gallimard terminera le 31 octobre la publication de son journal, initiée il y a trente ans avec le 8e et ultime tome, Le passé défini, 1962-1963, qui s’achève le 10 octobre, veille de la mort de Cocteau, et ajoutera Secrets de beauté, des petits textes inédits aussi en librairie. Jean Touzot a retrouvé des extraits des journaux intimes pour Cocteau à cœur ouvert qui vient de paraître chez Bartillat. Grasset, un mois après son édition de Proust contre Cocteau de Claude Arnaud, a républié le 2 octobre Les enfants terribles dans la collection « Les cahiers rouges », et a déniché deux inédits, Démarche d’un poète, publié en 1953 en Allemagne mais jamais en France, ainsi que Paris,suivi de Notes sur l’amour. Fata Morgana exhume le 22 octobre Les Ballets russes, des pages qui furent publiées pour la première fois en 1913 dans l’édition anglaise d’un hommage au peintre Léon Bakst. Et pour les enfants, P’tit Glénat accompagne la rentrée avec Jean Cocteau : cahier de coloriage. Anne-Laure Walter

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