Par circuit, la librairie s'en sort mieux, au-dessus de la moyenne du marché. Les librairies de premier niveau s'inscrivent quand même à - 4,2% tandis que le deuxième niveau réalise la meilleure performance du marché, à -1,8% sur l'ensemble de l'année. 2020 se conclut sur une baisse de - 4,7% pour les grandes surfaces culturelles et de - 5,4% pour les hypermarchés.
Un panier moyen en hausse
Le panier moyen d'achat gagne 50 centimes pour s'établir à 20 euros. Le taux moyen de retour est à un niveau bas (21,5%) tandis que les stocks, à 85,5 jours de ventes, sont alourdis par l'incertitude sur le marché et sur l'ouverture des points de vente.
Par rayon, la fermeture des écoles au printemps mais aussi la programmation, avec un nouveau roman de J. K. Rowling, font du rayon jeunesse la locomotive du marché (-1% sur l'année), aidée par la bande dessinée (-1,5%) et le roman (-1,5%), qui témoignent d’un besoin de fictions et d’évasion de la part des lecteurs. Ces trois secteurs se placent au-dessus de la moyenne du marché. Poche, parascolaire et essais-documents résistent tandis que le droit, les STM, les dictionnaires et les beaux livres décrochent durablement.
Coup de frein sur la production
A 61 652 nouveautés et nouvelles éditions d’après nos données provisoires Livres Hebdo/Electre Data Services, contre 68 171 l’année précédente, la production en titres baisse de 9,6% en 2020, en raison des nombreux reports de programmation.