Responsable de la Bibliothèque Stanislas et du patrimoine des bibliothèques municipales de Nancy, Claire Haquet préside l'association Bibliopat, qui tient ses journées d'étude annuelles les 7 et 8 novembre à Paris.

Livres Hebdo : quels sont les objectifs de votre association ?

Claire Haquet : Bibliopat, créée en 2006 et qui compte aujourd'hui 190 adhérents, veut être un espace de rencontre et d'échange entre les professionnels du patrimoine écrit, qui travaillent souvent de manière très isolée et sont en quête d'informations sur le métier. Les deux éléments essentiels de notre action sont les journées d'étude annuelles et notre liste de discussion suivie par 1 900 abonnés, bibliothécaires de tous les horizons, mais aussi chercheurs, archivistes, étudiants.

Quelles sont les principales problématiques aujourd'hui ?

C. H. : Il y a actuellement beaucoup d'intérêt pour l'action culturelle autour du patrimoine. La numérisation a sauvé le patrimoine écrit en le rendant à nouveau très visible. L'évolution vers des formes de médiation plus décontractées, comme les escape games ou les nuits Harry Potter, est due aussi à l'arrivée de nouvelles générations de professionnels nourris de jeux de rôles et d'Heroic fantasy.