Le jury de la 12
e édition du Prix Senghor du 1
er roman francophone et francophile a récompensé l’auteur québécois Stéphane Larue ce vendredi 29 septembre pour
Le plongeur, paru chez Le Quartanier en 2016. Le lauréat succède à l’écrivain comorien Ali Zamir pour
Anguille sous roche, paru au Tripode la même année.
Le plongeur a par ailleurs remporté le Prix des libraires du Québec 2017.
Le roman s’inspire de l’univers de la restauration à Montréal dans lequel travaille l’auteur depuis une quinzaine d’années. Alors qu’il aspire à devenir bédéiste et illustrateur, le narrateur encore étudiant développe une addiction aux jeux en ligne. A bout de ressources, il devient plongeur dans un restaurant le temps d’une saison d’hiver.
Doté de 2000€, le Prix Senghor vise à promouvoir les primo-romanciers d’expression française. Présidé par Nicolas Forest, bibliothécaire à la médiathèque Landowski (Boulogne-Billancourt), le jury remettra officiellement son Prix ce vendredi 29 septembre 2017 à 20h au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris, 4
e) lors d’une soirée ponctuée d’animations littéraires.
L’ouvrage était en compétition avec dix autres premiers romans d’auteurs francophones:
- Rapatriés, de Néhémy Pierre-Dahomey (Haïti), Seuil
- Désorientale, de Negar Djavadi (Iran), Liana Levi
- Mon royaume pour une guitare, de Kidi Bebey (Cameroun), Michel Lafon
- Dans la forêt lointaine, de Marie-Pierre Burtin (France), Kéro
- Le modèle, de Manuel Capouet (Belgique), Diagonale
- Saisons des ruines, de Bertrand Schmid (Suisse), L’Age d’homme
- Monsieur Origami, de Jean-Marc Ceci (Belgique), Gallimard
- La solitude des enfants sages, de Martine Duquesne (France), La Cheminante
- Les hommes et toi, de Selma Guettaf (Algérie), Apic
- Celui-là est mon frère, Marie Barthelet (France), Buchet Chastel