Hasard des opportunités professionnelles, Dominique Wolf revient à l’Institut de l’information scientifique et technique (Inist), où elle a démarré sa carrière il y a vingt-sept ans. Elle en a pris la direction le 1er juin. Elle a pour mission d’y poursuivre le virage amorcé par son prédécesseur, Raymond Bérard. Fin 2014, l’institut, unité propre du CNRS, a opté pour un changement radical de sa politique en se mettant exclusivement au service de la recherche publique et en arrêtant ses bases de données Francis et Pascal, les piliers de son activité depuis sa création en 1988 (1). "Le projet "ingénierie des connaissances" constitue désormais le socle sur lequel le rôle et les activités de l’Inist ont été redéfinis", précise cette conservatrice générale des bibliothèques, qui a fait toute sa carrière dans les universités et la recherche.

Après une formation initiale en lettres et en documentation, Dominique Wolf entre au CNRS, d’abord à l’Inist de 1989 à 1997, puis à la MSH de Poitiers et enfin à l’Imag (Grenoble). Après avoir réussi le concours de conservateur en 2000, elle intègre l’Enssib pour en ressortir en 2002, affectée à l’université Lyon-1 où elle occupe différents postes. Elle s’offre une parenthèse d’une année comme chef de projet du learning center de Saclay, avant de rejoindre en septembre 2012 l’université de Strasbourg. Anne-Laure Walter

(1) Voir LH 1010 du 19.9.2014, p. 39.