Suite à
l’annonce par la Scelf (Société civile des éditeurs de langue française) de sa décision de maintenir, pour une durée de cinq ans, l’exonération des droits de représentation pour les lectures et heures du conte en bibliothèques,
l’ABF (Association des bibliothécaires de France) a salué dans un
communiqué, vendredi 19 janvier, ce geste "
qui reconnaît l’importance du rôle des bibliothèques et des bibliothécaires, salariés ou bénévoles, pour le développement de la lecture, notamment auprès des plus jeunes, grâce aux lectures à voix haute".
La
SGDL (Société des gens de lettres) s’est, quant à elle, "
félicitée des avancées obtenues", rappelant qu’elle s’était fermement élevée contre le projet de la Scelf. Elle prévoit cependant de poursuivre les discussions avec la Scelf pour étendre le principe d’exonération aux lectures d’œuvres par leurs auteurs réalisées dans un cadre marchand, tout en déterminant les critères qui permettront d’apprécier les cas dans lesquels ces lectures pourraient, à titre exceptionnel, donner lieu à une perception.
La SGDL précise que sous réserve de finaliser ce dernier point, il sera alors possible de formaliser un accord avec la Scelf, l’ABF et le SNE [Syndicat national de l’édition].
L’ABF, de son côté, déclare rester "
mobilisée et vigilante jusqu’à la signature d’un accord définitif".