"Si on n'écrit que pour l'argent, c'est horrible, mais il ne faut pas faire comme si cela n'avait aucune importance. [...] Entre eux, les écrivains parlent beaucoup d'argent ! Mais ce qui se cache derrière cela, et qui les réunit tous, c'est le doute. Chaque écrivain vit avec le doute. Sans cela, pas de frisson créatif. Sans cette petite voix qui vous souffle : puis-je continuer ? vais-je y arriver ? Et cette voix intérieure, il faut vivre avec en permanence. J'ai remarqué que les écrivains les plus arrogants en public étaient ceux chez qui la faille est la plus profonde."

Douglas Kennedy, écrivain américain, dans un entretien au Monde des livres daté du 25 mai.

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