Balzac et les artistes, entre mythe et réalité

Balzac par Arroyo, photomontage, 2014.- Photo ARROYO/MAISON DE BALZAC

De la petite table en bois sur laquelle a été écrite toute La comédie humaine jusqu’aux récents portraits de Balzac par Eduardo Arroyo ou Enrico Baj, en passant par les caricatures d’Henry Monnier. Plus de cinquante œuvres (peintures, sculptures, mobiliers, dessins…) issues des collections du musée, dont certaines jamais montrées au public. Il s’agit de confronter la vision mythique du travailleur de la nuit avec la réalité de l’œuvre d’un artiste fortement marqué par la pensée de son temps.

Beat generation

The Slouch Hat, par Jack Kerouac.- Photo JOHN SAMPAS/IL RIVELLINO GALLERY

Une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années 1940 de la rencontre de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac. L’exposition est divisée en trois grandes sections : New York, Californie, Paris, avec deux incursions au Mexique et à Tanger. Elle suit ainsi l’axe tracé par l’immense rouleau tapuscrit de Sur la route, vers San Francisco, et se concentre sur les connexions entre la littérature et la scène des arts plastiques. Une place importante est réservée à la poésie orale.

Les Indiens du Canada dans la BD

Jean Genet par Brassaï.- Photo ESTATE BRASSAI/RMN-GRAND-PALAIS

L’exposition est une création originale, réalisée pour le musée de l’Emigration française au Canada de Tourouvre (Orne) par la galerie Oblique, à Paris. Elle est mise en scène autour d’un véritable canot et rassemble plus d’une quarantaine de planches originales d’André Juillard, le créateur en 1995 avec Patrick Cothias de la série amérindienne Plume aux vents. Avec des reproductions de Jacques Terpant, Maryse et Jean-François Charles, Cromwell, Nicolas Debon ou Patrick Prugne. Des objets amérindiens issus du musée complètent le parcours qui entend mettre en valeur et non caricaturer ces populations.

Et aussi…

"Albert Camus : littérature et politique", du 12 juillet au 15 août, à la bibliothèque Anne-Marie-Chapouton de Lourmarin.

"William S. Burroughs", jusqu’au 23 juillet, à la galerie Semiose, à Paris (3e).

Dans les bras (II).- Photo COURTESY DE L’ARTISTE ET AIR DE PARIS

"L’art de Morris", jusqu’au 18 septembre, et "Lucky Luke en 2016 !", jusqu’au 25 septembre, au musée de la BD, à Angoulême.

Sergio Toppi

Sergio Toppi (1932-2012) a fait ses débuts dans l’animation puis a travaillé dans la presse enfantine italienne. Dans les années 1970, il est partie prenante de l’évolution de la BD transalpine. Il se fera remarquer ensuite pour sa participation à L’histoire de France en BD puis à la série Un homme une aventure. Une centaine d’originaux sont présentés.

Jean Genet, l’échappée belle

Photo MAISON VICTOR HUGO

Pour marquer les 30 ans de la disparition de Jean Genet, le Mucem a choisi d’enraciner cette exposition dans un territoire que le poète aimait plus que tout autre : la Méditerranée, conçue comme "une échappée belle". Le parcours donne à voir les déambulations réelles et imaginaires de Genet, depuis ses premières fugues vers le Sud jusqu’à la fin de sa vie au Maroc.

Père Castor, raconte-nous ton histoire

Bourru l’ours, Michka, Poule Rousse… L’histoire de la collection "Père Castor" débute dans les années 1930 au service d’un projet pédagogique et esthétique voulu par Paul Faucher et poursuivi par son fils François, qui lui succéda à la tête des éditions du Père Castor-Flammarion de 1967 à 1996. Le musée présente une sélection d’œuvres uniques provenant des archives familiales et fait la part belle aux collections autant qu’à certains titres phares. De salle en salle : enfants d’ici et d’ailleurs, les animaux, les jeux, les contes…

Michel Houellebecq. Rester vivants

Non pas une exposition "sur" mais une exposition "de" Michel Houellebecq, avec l’aide de Jean de Loisy (commissaire). La scénographie colle parfaitement à l’univers de l’écrivain, à ses obsessions : premières photos présentées dans une presque obscurité, ambiance sonore tout au long du parcours, salles dont le sol est constitué parfois de cartes postales ou en moquette rétro, hommage à son chien disparu… Riche contribution de Robert Combas qui figure parmi les artistes invités. Houellebecq parvient à brouiller les cartes de son territoire, entre littérature, photographie et cinéma.

Apollinaire, le regard du poète

Poète, découvreur des arts africains, ami des artistes, Apollinaire s’est révélé un acteur central de la révolution esthétique qui donna naissance à l’art moderne. L’exposition s’attache à la période où il a été actif comme critique d’art, essentiellement entre 1902 et 1918. Le parcours thématique va du Douanier Rousseau à Matisse, Braque ou Delaunay, du cubisme à l’orphisme et au surréalisme, des sources académiques à la modernité, des arts premiers aux arts populaires. Toute une section est dédiée aux liens du poète avec Picasso.

Les Hugo, une famille d’artistes

Quelle famille ! Hugo Victor dessinateur et décorateur, son fils François-Victor qui s’adonne à l’art du daguerréotype, son autre fils Charles qui pratique l’enluminure, son petit-fils Georges, qui dessine sur le front pendant la Première Guerre mondiale et exerce son talent dans l’aquarelle, son arrière-petit-fils Jean, peintre de la Belle Epoque, metteur en scène et décorateur… Une créativité qui marque aussi la cinquième génération, avec la peintre Marie et le photographe Jean-Baptiste, qui publient un livre, Hauteville House, maison d’exil aménagée par le poète.

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