Du 19 au 21 mai. Après les littératures du Maghreb en 2013, les littératures ibériques en 2015 et l’Italie en 2016, la Comédie du livre de Montpellier étend en 2017 sa programmation étrangère à l’ensemble des rives de la Méditerranée. "Nous conservons cependant un focus particulier sur une littérature nationale", précise Régis Penalva, le directeur littéraire de la manifestation. Ce sera la Grèce, avec "une très belle délégation d’écrivains, se félicite-t-il, certains très connus en France comme Ersi Sotiropoulos, Christos Chryssopoulos, le dramaturge Dimìtris Dimitriàdis ou l’auteur de romans policiers Petros Markaris, et d’autres, pourtant très importants dans leur pays, qui n’ont pas encore la notoriété que leur œuvre mérite tels Thanassis Valtinos, Zyrànna Zatèli et Rhéa Galanaki." La Comédie accueillera aussi "le très prometteur Christos Ikonomou, dont les brefs récits offrent un tableau terrible d’un pays et d’un peuple dévasté par la crise".
Parmi les grands noms du plateau méditerranéen présents figureront par ailleurs le romancier majorquin José Carlos Llop, les auteurs de romans noirs Andreu Martín et Carlo Lucarelli, l’auteur slovène Drago Jancar et la romancière israélienne Orly Castel-Bloom. A leur côté, de nouvelles voix dont les jeunes Egyptiens arabophones, Mansoura Ez-Eldin (Sindbad) et Youssef Rakha (Zoé).
La BD revient en force cette année sur un espace dédié avec une trentaine d’invités. Montpellier est une place forte du genre. Des auteurs importants comme Guy Delisle ou Lewis Trondheim y résident, et la maison d’édition 6 Pieds sous terre y est implantée. Le 21 mai sera une journée particulière en compagnie d’Alain Mabanckou, qui réunira autour de lui Kaoutar Harchi, Serge Joncour, Yasmina Khadra et Yahia Belaskri. Le philosophe Jean-Claude Michéa, qui a vécu à Montpellier de très nombreuses années et y a écrit ses premiers livres, sera de retour pour un entretien exceptionnel le vendredi en fin de journée. Michel Puche
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