« Les auteurs sont allés plusieurs fois en Chine et ont pu se rendre compte de leur statut de stars », raconte Julie Buffaud, responsable des Droits dérivés chez Pocket Jeunesse. « C’est Nathan Jeunesse qui représente historiquement la série et a permis la collaboration avec 21st Century en Chine », précise-t-elle. Une collaboration chinoise qui a commencé en 2007 avec la publication de La petite poule qui voulait voir la mer. Aujourd’hui, tous les titres de la série sont disponibles en Chine, la plupart en grand format cartonné et en broché, que ce soit en chinois ou même en anglais pour certains. Des peluches, des porte-clefs, des kit de calligraphie et un coffret à thé comptent parmi les produits dérivés distribués en Chine, alors qu’un film d’animation devrait voir bientôt le jour.
Comment expliquer cet engouement des enfants de l’Empire du milieu pour des petites poules françaises ? « Le dessin, l’humour (français) et l’intelligence des textes plaisent beaucoup là bas », avance Julie Buffaud. « Mais pas seulement », poursuit-elle. « L’équivalent du titre de la série est “Carmela hors du commun”, car les membres de sa famille (Carmela c’est la maman, Pitikok le papa, Carmen et Carmelito sont leurs enfants) sont curieux et ont le courage d’entreprendre ce que leurs congénères n’imaginent même pas. Ils osent rêver, tenter des choses, sont courageux et libres ! ».