Tout en plaçant parmi ses principaux chantiers de l'année "les discussions avec les bibliothèques sur le prêt numérique", le président du SNE a formulé trois vœux. Il souhaite tout d’abord "que l’ensemble des décideurs politiques comme le grand public prenne conscience que la culture est un vecteur de croissance économique", comme l’ont montré de récentes études, celles d’Ernst & Young et celle du ministère de la culture et de la communications et du ministère de l’économie et des finances. Il espère d'ailleurs plus largement "que 2014 soit l’année de la prise en compte de la culture au niveau européen" à l’occasion des élections européennes.
En second lieu, Vincent Montagne formule le voeu d'une "prise de conscience" sur le fait "que sans rémunération de la création, autrement dit sans droit d’auteur, il n’y a pas de création". Il s'agit là selon lui d'une question capitale car, "pour s’adapter à la transition numérique, développer l’emploi et jouer le rôle de levier de croissance économique", les industries culturelles "ont besoin d’un cadre juridique stable."
Enfin, le président du SNE souhaite "que la promotion de la lecture soit une priorité". Cela passe par le développement des "Petits champions de la lecture", et par le soutien à des manifestations littéraires et des salons du livre. Cela passe aussi par la lutte contre la baisse de la lecture chez les étudiants. Vincent Montagne a demandé notamment "que l’éducation nationale rétablisse les crédits d’achat de livres scolaires, qui diminuent de moitié en 2014. Et que l’enseignement supérieur intègre des listes de prescription de livres", comme dans les pays anglo-saxons.