L'ambassade d'Iran à Brasilia a garanti jeudi au gouvernement brésilien que les livres de Paulo Coelho, étaient en vente libre dans le pays du Golfe et n'avaient jamais été censurés, contrairement à ce qu'avait affirmé lundi l'écrivain brésilien le plus vendu au monde (voir
actualité du 11 janvier).
Paulo Coelho avait publié sur son blog une lettre de son éditeur iranien, Arash Hejazi, lié à l'opposition, l'informant que ses livres "
ont été interdits sur ordre du ministère de la Culture", sans donner de raisons à cette censure.
Dans un communiqué envoyé à l'AFP, la représentation iranienne assure jeudi que la "
nouvelle de l'interdiction de publication et de circulation des oeuvres de l'auteur brésilien Paulo Coelho" n'est pas "
vraie".
Ses livres "
sont publiés à grand tirage en Iran et sont disponibles dans les libraires", ajoute l'ambassade accusant l'éditeur de Coelho à Téhéran d'avoir inventé cette histoire.
A la suite de l'article de Coelho sur son blog, le ministre brésilien des Affaires étrangères Antonio Patriota avait demandé à l'ambassadeur d'Iran à Brasilia et à son homologue brésilien à Téhéran d'enquêter sur le sujet.
Paulo Coelho a remercié le gouvernement brésilien pour son "
ferme soutien" dans cette affaire.
La nouvelle présidente du Brésil Dilma Rousseff, en poste depuis le 1er janvier, a déclaré qu'elle se montrerait plus critique à l'encontre de l'Iran que son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva.