Avec La cage dorée, premier volet d’un diptyque, Camilla Läckerg quitte l’île de Fjällbäcka et son héroïne Erica Falck. Elle raconte l’histoire de Faye dans l’un des quartiers les plus chics de Stockholm, une femme trompée et exploitée, qui a abandonné toute ambition pour son mari Jack. Quand celui-ci la quitte pour une jeune collaboratrice, elle décide de se venger.
De son côté, La dernière chasse, de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel) prend la 8e place du palmarès. L’auteur des Rivières pourpres met en scène le commandant Pierre Niémans et Ivana Bogdanovic, électron libre de la PJ, qui enquêtent sur le meurtre de Jürgen von Geyersberg, riche héritier de Souabe, retrouvé décapité et castré. Ils remontent la piste et tombent sur une chasse mystérieuse et un bataillon de criminels enrôlés par Himmler pour traquer les Juifs, les Chasseurs noirs.
Le troisième titre à entrer dans le Top 20 cette semaine, en 16e position, est La nuit, j’écrirai des soleils, de Boris Cyrulnik (Odile Jacob), qui était l’invité de « La grande librairie » le 10 avril. Le neuropsychiatre y fait l’éloge de la littérature, de l’écriture et de la lecture et démontre comment elles permettent de s’évader, de s’inventer un monde, de combler un manque ou de fuir la réalité. En se référant à sa propre enfance mais aussi à Jean Genet, Romain Gary, Arthur Rimbaud ou Georges Pérec, il écrit : "Combien, parmi les écrivains, d’enfants orphelins, d’enfants négligés, rejetés, qui, tous, ont combattu la perte avec des mots écrits ?".