Photo OLIVIER DION

Il faudrait lui décerner d'urgence la Légion d'honneur. Grâce à Michel Houellebecq, prix Goncourt 2010 à l'usure (et à la quasi-unanimité), la littérature hexagonale n'est plus totalement moribonde aux yeux des universitaires étrangers, qui s'étaient arrêtés à Nathalie Sarraute et Michel Butor. Dans notre monde de la pipolisation, Houellebecq est l'unique "star" francophone des lettres. Comme Brigitte Bardot ou feue Elizabeth Taylor, qui n'avaient même plus besoin de jouer à l'écran pour déchaîner les passions, comme Michael Jackson qui n'avait plus besoin de monter sur scène pour déclencher l'hystérie, "Michael" Houellebecq pourrait désormais se passer d'écrire pour le restant de ses jours. Sa seule apparition (ou non-apparition...) quelque part suffit à créer l'événement.

Les dernières
actualités