La valse des témoignages des membres de l’Education nationale s’est ouverte dès le 23 août en librairie en prévision de la rentrée des classes. Sont apparus simultanément dans les rayons : Bonnes nouvelles de l’école d’Emmanuel Vaillant (Lattès) ; L’élève au cœur de sa réussite : mon aventure d’enseignante de Marie-Hélène Fasquel (François Bourin) ; L’Education nationale, une machine à broyer, dans lequel Isabelle Dignocourt, enseignante de français, exprime sa colère face au (dys)fonctionnement de l’école (Rocher) ; et Principal de collège ou imam de la République ? de Bernard Ravet (Kero), récit d’un ancien proviseur des quartiers nord de Marseille à l’allure de mini-phénomène car déjà épuisé une semaine après sa parution et une large couverture par les médias. Après un tirage initial à 4 000 exemplaires, l’éditeur en réimprime 8 000 de plus.
Le 1er septembre, Bernard Garel rapporte des anecdotes sur sa vie de professeur dans Danse avec le mammouth : une école décomplexée (Memogrames). Le 6 septembre, Dominique Resch évoque l’accueil et l’accompagnement d’élèves ayant fui des conflits armés dans Le monde entier dans ma classe : chroniques de ma vie de prof (Autrement), et Anne-Sophie Nogaret signe Du mammouth au Titanic : la déséducation nationale (L’Artilleur), un état des lieux "sans concession" de l’école publique française. Enfin, le 4 octobre, Virginie Subias Konofal, enseignante et membre de la Fondation pour l’école, signe une Histoire incorrecte de l’école : de l’Ancien Régime à aujourd’hui (Rocher), mêlant enquête historique et propositions personnelles pour réformer le système éducatif. Pauline Leduc