En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut est la surprise de cette rentrée. Ce premier roman, dont la presse s’est emparée, tout comme "La grande librairie" sur France 5 ou "Télématin" sur France 2, affiche un parcours remarquable. Publié par un petit éditeur de la région bordelaise, Finitude, il a été lancé à 10 000 exemplaires le 7 janvier, réimprimé trois fois et atteint désormais un tirage total de 48 000 exemplaires. Le bouche-à-oreille a été tel que ses droits ont été cédés à six éditeurs étrangers avant même sa sortie : ils sont désormais dix.

Sous une belle couverture années 1950, avec un titre mystérieux qui fait référence à une chanson de Nina Simone, Olivier Bourdeaut, 35 ans, a réussi un conte pétillant et drôle à la façon d’un Boris Vian ou d’un Jacques Tati, auxquels les critiques l’ont comparé. Il raconte, à travers le regard d’un petit garçon, l’histoire du couple formé par ses parents qui s’aiment d’amour fou, se moquent des conventions, font la fête et dansent sur Mister Bojangles, vivent avec un oiseau exotique appelé Mademoiselle Superfétatoire, et où le mari appelle sa femme chaque jour d’un prénom différent. Mais celle-ci sombre dans la folie et se retrouve à l’hôpital psychiatrique. Son mari et son fils feront tout pour l’en sortir. Amer retour au réel. Claude Combet

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