Un premier livre d’un auteur inconnu, Ragdoll du Britannique Daniel Cole, traduit par Natalie Beunat (Laffont), apparaît parmi les meilleures ventes dix jours après sa sortie, avant même que la presse n’en ait parlé. Remarqué par les libraires et les blogueurs, il doit aussi son succès aux réseaux sociaux. Gérard Collard, fondateur de la librairie La Griffe noire, à Saint-Maur (94), s’est montré dithyrambique. "Ce n’est pas un roman, c’est une tuerie absolue […] C’est le polar de l’année 2017", a-t-il martelé à la télévision dans "Le magazine de la santé", sur YouTube dans son émission "La petite librairie", où le livre a été chroniqué par Jean-Edgar Casel, et sur Facebook. L’éditeur croyait à ce "hot book" de la Foire de Londres 2016, acheté par 35 pays et par un producteur qui veut en faire une série télévisée, et l’a tiré à 30 000 exemplaires.

Un cadavre constitué des membres de six victimes est retrouvé alors qu’une liste de six personnes que le tueur prévoit d’assassiner est diffusée dans les médias. L’inspecteur Fawkes enquête. Il vient à peine de réintégrer la "Met" de Londres après s’en être pris à un tueur en série libéré. Daniel Cole, qui a été ambulancier et sauveteur en mer, mène tambour battant jusqu’au dénouement inattendu ce polar que l’auteur M. J. Arlidge compare au film Seven. Claude Combet

24.03 2017

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