Vendu à l'origine 12,95 euros, le coffret comprenant une biographie humoristique, une petite poupée à l'effigie de Nicolas Sarkozy et un jeu de 12 aiguilles se revendait pour plus de 40 euros sur les sites de vente en ligne ces jours-ci.

Fortement médiatisé par la plainte en référé du président de la République, ce coffret édité par K&B était en voie d'épuisement.

Débouté de sa demande le 29 octobre, Nicolas Sarkozy a interjeté appel. Devant la cour d'appel de Paris, jeudi 13 novembre, son avocat, Thierry Herzog, a précisé que son client intervenait en tant que “citoyen”.

“Nicolas Sarkozy n'est pas au-dessus des lois, a-t-il rappelé, mais il n'a pas à être au-dessous des lois. Il entend être traité comme tout le monde, ni mieux, ni moins bien qu'un autre".

Il a ensuite plaidé, comme en première instance, que le coffret et sa poupée représentaient une opération commerciale qui n'avait rien à voir avec la liberté d'expression.

La chambre des référés de la cour d'appel s'est laissé quinze jours de réflexion. Elle rendra sa décision le 28 novembre.