La maison Imperiali a été créée en 1690 à Rome par Giuseppe Renato Imperiali, religieux honoré de la confiance du pape et protecteur des artistes et des penseurs. Il imprima quelque 24 000 volumes où l’on retrouvait des ouvrages de théologie, de philosophie, de philologie, d’histoire, de médecine, de mathématique, de poésie, y compris les ouvrages écrits par des membres de la famille Imperiali. Deux siècles après sa mise en sommeil, un de ses descendants, Marc Imperiali, décide de relancer à Monaco la maison sous le nom des éditions Imperialis Tartaro. « En ces temps de crise, c’est le moment de repenser le livre, d’insuffler une énergie nouvelle », explique l’éditeur de 38 ans, qui a décidé de se lancer dans « cette odyssée » après une carrière dans le conseil en management des risques.
La maison publiera une dizaine de titres par an, diffusée par CED-Cedif et distribuée par Daudin. Sept collections ont déjà été imaginées pour refléter le « pluralisme et la diversité, fruit de l’histoire de la maison ». Les premiers ouvrages paraîtront le 22 mars : La dame des brumes, roman de Patrice Woolley, Ma vie de Monsieur Univers, de l’Ukraine à la principauté de Monaco, l’autobiographie de Guy Mierczuk, et un beau livre, Dans les comptoirs de l’Inde, de Pondichéry à Chandernagor de Jean-Claude Perrier (1). Une collection de romans historiques est annoncée au second semestre avec un titre de Matthieu Dhennin (Saltarello, Actes Sud) ainsi qu’un roman de Ségolène de Margerie. Anne-Laure Walter
Site : www.imperialitartaro.com.
(1) Par ailleurs collaborateur de Livres Hebdo.