La librairie Jean-Jacques-Rousseau a rouvert ses portes le 25 janvier au 64, rue Croix-d’Or, à Chambéry. En se déplaçant d’une centaine de numéros dans la même rue, elle passe d’une surface de 30 à 50 m2. Avec près de 8 000 références, elle améliore la circulation des clients, la lisibilité de l’offre et la visibilité du magasin grâce à deux grandes vitrines. Une nouvelle configuration destinée à "redynamiser les ventes au comptant, alors que notre croissance repose aujourd’hui sur les ventes aux collectivités et en particulier au CE d’EDF", explique Isabelle Faure, salariée depuis 2013 de l’établissement qui "a réalisé un chiffre d’affaires de 350 000 euros HT en 2016". La librairie souhaite aussi relancer les animations qu’elle ne pouvait proposer dans son ancien espace, et contribuer à la redynamisation de la rue où elle est implantée quasiment depuis sa création en 1976. Ayant fait appel, avec succès, au financement participatif sur le site Ulule, l’établissement, repris en 2008 par ses salariés et aujourd’hui sous statut de coopérative, espère enregistrer une hausse de 10 % de son chiffre d’affaires. A l’inverse, sa concitoyenne, la librairie-salon de thé Libre Erre, cherche à céder son commerce. Dominée par Garin et Decitre, la ville de Chambéry (220 000 habitants avec son agglomération) compte comme autres librairies Le Bois d’Amarante et quelques spécialisées, auxquelles s’ajoutent la Fnac et, en périphérie, un Espace culturel Leclerc. Clarisse Normand