Philip Pullman, Hilary Mantel ou encore Salman Rushdie ont donné entre 1000 et 2000 exemplaires de leurs livres les plus populaires à la chaîne de librairies Waterstones. Ces best-sellers sont mis en rayon avec le bandeau "Buy Books for Syria" (Achetez un livre pour la Syrie). Ainsi, quand les clients achètent Un jour de David Nicholls (Belfond), Il faut qu’on parle de Kevin de Lionel Shriver (Belfond) ou L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman (Albin Michel-Jeunesse), Watersones reverse l’intégralité de la vente à Oxfam International, une confédération composée de diverses organisations indépendantes qui agissent contre les injustices et la pauvreté.
Un objectif d'un million de sterling
De nombreux auteurs majeurs ont accepté de se joindre à cette opération, si bien que l’objectif est de lever 1 million de livres sterling (1,36 million d’euros). Le directeur des librairies Waterstones, James Daunt, explique au Guardian que les auteurs contactés lui "répondent oui en moins de trois minutes. C’est simple et efficace, et devrait se traduire en un apport d’aide concrète”. Effectivement, le président de Oxfam International affirme qu’1 million de livres sterling permettrait "d’approvisionner en eau potable 150 000 personnes en Syrie, ou de venir en aide à des dizaines de milliers de personnes en Jordanie pendant toute une année".