HarperCollins, 3
e éditeur au Royaume Uni, connaît son plus beau résultat depuis les quatre dernières années en ventes de livres (hors livres numériques). En 2017, l’éditeur américain affiche une progression de 8,1% par rapport à 2016 pour un score de 119.9 millions de livres sterling (environ 137 millions d’euros), d’après les chiffres réunis par l'Institut Nielsen BookScan, publiés par
The Bookseller.
Les best-sellers jeunesse de David Walliams et Tony Ross, les livres de cuisine de Nigel Slater, les sagas fantastico-épiques de George R.R. Martin et l’arrivée de nouveaux talents comme Joanna Cannon et Gail Honeyman dans la maison sont pour beaucoup dans cette bonne année de l’éditeur américain.
Hachette et PanMacmillan en baisse
A l'inverse, Hachette, toujours 2
e éditeur du pays, et PanMacmillan, 4
e, se confrontent à une diminution des ventes, respectivement de 8,2% et 10,5% par rapport à 2016. Après à une année record pour la filiale britannique de l'éditeur français, les ventes des livres de J.K. Rowling parus en 2016 (
Harry Potter et L’Enfant maudit: script théâtral, les deux tomes des
Nouvelles de Poudlard,
Poudlard: le guide pas complet et pas fiable du tout,
Les animaux fantastiques: le texte du film) chutent de 47%. Chez Pan Macmillan les ventes de livres du coach Joe Wicks, mêlant fitness et cuisine, s’effondrent de 57%.
Hachette affiche un chiffre d'affaires de 193,2 millions de £, tandis que Pan Macmillan a réalisé un C.A. de 69,4 millions de £.
Le leader du "Big Four" reste de loin Penguin RandomHouse avec 335,6 millions de £ (+0,6%). Ces résultats variables au cours de l’année illustrent la tendance d’un retrait progressif des quatre éditeurs les plus importants. Penguin Random House, HarperCollins, Hachette et Pan Macmillan rassemblent 46,8% du marché, contre 47,8% en 2016.
Quelques éditeurs comme CGP, Bonnier, Bloomsbury et Createspace ont enregistré des progressions supérieures à 14%.