DOMAINE PUBLIC

Stefan Zweig s'est suicidé au Brésil le 22 février 1942.

Au 31 décembre 2012, une grande partie de l'oeuvre de Stefan Zweig échappera définitivement à ses ayants droit, soixante-dix ans après le suicide de l'auteur autrichien. La majorité des textes en allemand tombant dans le domaine public, libre aux éditeurs français de se distinguer par de nouvelles traductions. Car Stefan Zweig est déjà largement traduit en français, ce qui en fait l'un des auteurs de langue allemande les plus lus en France. Cependant certaines traductions remontent à plus de quatre-vingts ans - quelques-unes ont même été publiées du vivant de l'auteur.

Robert Laffont prépare un volume de la collection "Bouquins", Nouvelles et autres récits, pour le 14 février. Trente-cinq récits, confiés à une équipe de 8 traducteurs sous la direction de Pierre Deshusses, agrégé et chroniqueur au Monde des livres, sont réunis pour la première fois, dont des textes pratiquement inconnus, comme Rêves oubliés, Deux solitudes, Une jeunesse perdue ou La croix.

Flammarion a confié à la traductrice et romancière Diane Meur quatre textes publiés le 2 janvier en "GF-Flammarion" : Le joueur d'échecs, Lettre d'une inconnue, Amok et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Ce dernier ouvrage est édité dans la série "GF des écrivains", dans laquelle un auteur contemporain est interviewé pour introduire le texte. Il s'agit pour l'occasion de Laurent Seksik, auteur notamment des Derniers jours de Stefan Zweig (Flammarion), un roman qu'il a adapté pour la scène (à l'affiche au théâtre Antoine, à Paris), ainsi qu'en BD chez Casterman en février dernier.

Pocket proposera le 24 janvier pour la première fois Lettre d'une inconnue, suivi du Joueur d'échecs, dans la collection "Petit prix" (2,90 euros), traduits par Pierre Malherbet. Le Livre de poche remaquette le 3 janvier Le joueur d'échecs dans une nouvelle traduction de Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, accompagnée d'une introduction et de notes. Payot-Rivages programme le 2 janvier en "Petite bibliothèque Payot" Vingt-quatre heures de la vie d'une femme dans une traduction inédite d'Aline Weill, Le désarroi des sentiments traduit par Pierre Deshusses dans une édition bilingue (Rivages poche), et réédite avec une nouvelle couverture la Correspondance entre Freud et Zweig, traduite de l'allemand par Didier Plassard et Gisella Hauer. De plus huit autres traductions de Zweig sont annoncées dans la maison en 2013. Enfin, Bartillat rassemble le 31 janvier les Derniers messages de Zweig composés durant la dernière décennie de sa vie (textes autobiographiques, sa dernière conférence prononcée à Paris en 1940)

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