Bande dessinée

En mars dernier, François Schuiten a fait don de la quasi-totalité de ses planches originales de bande dessinée à six institutions françaises et belges, dont la Bibliothèque nationale de France, le musée de la BD d’Angoulême et le Centre belge de la BD. Huit mois plus tard, l’artiste, né en 1956, à la fois architecte et dessinateur, voit son œuvre magnifiée dans un beau livre de 400 pages et 500 illustrations, dont un grand nombre inédites, dans lequel le journaliste Thierry Bellefroid décrit toute l’évolution du travail du créateur, entre autres, avec Benoît Peeters, de l’univers des « Cités obscures » (Les murailles de Samaris, La fièvre d’Urbicande, La tour, Brüsel, etc.). François Schuiten, l’horloger du rêve (Casterman, 6 novembre, 59 euros) n’est « ni un art book, ni un livre d’entretiens », confie Thierry Bellefroid, qui a voulu avant tout
« raconter, raconter, raconter […], entrer dans un univers trop souvent méconnu ». Après les années d’apprentissage, l’ouvrage retrace dans le détail toutes les expériences et les travaux conduits par le dessinateur, dans la BD mais aussi comme scénographe pour des spectacles vivants, des musées ou certains pavillons des expositions universelles de Séville, Hanovre ou Aïchi ; concepteur de décors et de costumes pour le cinéma. En parallèle, la galerie Artcurial, à Paris, présente à partir du 9 octobre une exposition de trente dessins originaux en couleurs, avant une vente prévue le 24 octobre à 19 heures. Fabrice Piault

11.10 2013

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